Mais comme il faut bien vivre, le prévenu préfère gagner sa croûte dans l’illégalité. Après s’être adonné à la vente de chaussures de marque contrefaites, il a développé son activité sur les cigarettes Marlboro de contrebande. Les cartouches achetées en région parisienne pour 25 euros étaient proposées sur son profil Facebook, et revendues 40 euros. Le 17 mars, il était pris en flagrant délit de vente dans les rues de Rochefort par les services de police. Il était trouvé porteur de 520 euros en liquide. À vue d’œil, il estime en avoir cédé une quarantaine à seulement « deux ou trois clients », des chiffres « minimisés » selon le Ministère public qui requiert 120 jours-amendes à 10 euros.
Son avocat Me Quentin Loisel estime les réquisitions non adaptées, pour son client qui aura du mal « à payer ses amendes », dans la mesure où il ne travaille pas et après avoir arrêté la vente de cigarettes sous le manteau. Il risque alors la prison. « Les travaux d’intérêt général ont toujours été exécutés, plaide-t-il. Il vaut mieux aller sur un gros TIG qui l’oblige à se lever le matin. »

