1 Orchestra Baobab, la mémoire dansante du Sénégal
Le festival s’ouvre vendredi 7 novembre à 20 h 30 avec un monument de la musique africaine : Orchestra Baobab. Né à Dakar au début des années 1970, le groupe incarne un pan entier de l’histoire du Sénégal, avec des inspirations de musique latino-américaine. « C’est un groupe mythique, jamais venu au Rocher. Il perpétue une musique populaire qui a marqué toute une génération », se réjouit Patrick Duval. Un choix symbolique aussi, dans une ville où la communauté sénégalaise est très présente.
2 Bilal Karaman, l’élégance du jazz anatolien
Le lendemain, à la même heure, la guitare reprend la parole avec le musicien turc Bilal Karaman. Déjà venu à Cenon il y a quelques années, il revient avec « Manouche à la Turca », un projet singulier mêlant jazz manouche et musiques d’Europe de l’Est. « Il est passionné par les croisements musicaux et propose une lecture très personnelle de la culture turque, loin des clichés », explique le directeur du Rocher. Sa musique, entièrement instrumentale, invite à la rêverie.

CK Morisson
3 Oum, la douce voix du Maroc
Dimanche 9 novembre, à 17 heures, place à Oum, figure phare de la scène marocaine contemporaine. L’auteure-compositrice-interprète tisse un pont entre les musiques traditionnelles marocaines et le jazz, la soul ou le gospel. « Elle incarne une modernité ancrée dans la tradition, une vraie rencontre entre les cultures », note Patrick Duval. Sur scène, sa voix de velours et sa présence magnétique promettent une conclusion tout en douceur.

Lamia Lahbabi

