Biberonné au rugby, le paternel raconte avoir « baigné dedans. Mon père jouait arrière au Lardin et a fini arbitre. J’ai débuté à 9 ans à Terrasson-Lavilledieu (Dordogne), joué trois-quarts très longtemps. Je suis parti ensuite dans le Lot à Saint-Céré jusqu’en première année seniors. Engagé dans l’armée de terre, j’ai joué une saison à Istres (Bouches-du-Rhône) en réserve de F1. Le club ayant mis la clé sous la porte, j’ai filé en F3 à Fos-sur-Mer. J’ai suivi ma femme militaire dans l’armée de l’air mutée en région parisienne pendant six ans. Ça fait 13 ans que nous sommes en Charente-Maritime. J’ai joué à Fouras, Rochefort et une saison à Tonnay-Charente. J’ai arrêté de jouer trois saisons, entraîné les U9 et U12, les juniors de Rochefort et rejoué une saison en réserve de F2 au SAR. Parti pour entraîner Fouras qui reprenait cette saison en R3, j’ai voulu jouer avec mon fils qui a débuté à 5 ans en région parisienne ; il joue troisième ligne. Ça va j’arrive à galoper, j’aide les gars, mardi (4 novembre) ça coinçait un peu », dit le chef de chantier de profession, ex-fan de Philippe Sella et Marc Cécillon.