À l’angle de la rue Sicard, une file d’attente s’est créée devant le stand de marrons chauds. Tour à tour, les passants échangent leurs billets contre un cornet de châtaignes venues de Dordogne. « C’est deux jours de préparation », explique Alix Belvezet. La restauratrice occupe ce stand de marrons depuis trente-cinq ans. Ce week-end, assistée de son mari et de leurs deux enfants, elle en a préparé 150 kilos.

M. B.
Cachés sous un coupe-vent ou un parapluie, les participants affrontent l’averse. « Je suis tombée sur l’événement par hasard », se ravit Manon, abritée sous un balcon. De passage dans la région pour les vacances, la Lyonnaise en a profité pour acheter deux posters, soldés pour l’occasion. « C’est dommage pour la pluie, mais ça reste animé ».
Plus loin dans la rue, un homme négocie une tasse argentée. En bonne commerçante, Sarah-May accepte son offre. « Là c’est assez calme, il y a généralement plus de monde le dimanche », souligne la brocanteuse. Mais malgré cette tranquillité matinale, Sarah-May ne décourage pas. Cette troisième participation à l’événement l’a ravie. « C’est chouette. Il y a une super ambiance, ça rend la rue plus vivante. »

