Samedi 4 octobre, trois anciens élèves d’Aude Sallic, instructrice de l’Aéro-club angérien, sont venus témoigner de leur jeune et impressionnant parcours auprès des jeunes en formation PPL (Première étape de la formation modulaire pilote de ligne). « L’idée de cette rencontre c’était, en ce début de saison, de leur donner des perspectives, depuis les premières séances dans l’aéro-club : d’autres, presque aussi jeunes qu’eux, sont passés par là et ont atteint leurs rêves », explique Aude Sallic.
Noha, 21 ans, rayonne. Il se souvient de ses débuts au club : « J’avais à peine 15 ans pour passer le BIA (Brevet d’initiation aéronautique des collégiens ou lycéens passionnés d’aviation, NDLR) puis, à la sortie du bac, une école pour être pilote de ligne et, maintenant, je suis embauché par Ryanair à Dublin. En janvier, ce sera mon premier vol en 737 avec passagers, je n’attends que cela. »
Quentin, 30 ans, est heureux de « témoigner de sa reconnaissance pour son aéro-club. Je dois au club et à Aude ma jeune carrière de pilote de chasse. J’ai à cœur de participer à ce genre de rencontre pour remercier, transmettre aux plus jeunes, susciter des vocations de pilotes, des métiers de l’aéronautique en général, dans le civil ou le militaire. Le premier vol seul en avion sans Aude à mes côtés et le premier vol seul en Rafale c’est une émotion assez similaire à l’instant T, c’est de la concentration et de la confiance dans la décision de l’instructeur de nous lâcher. On ne réalise pas pendant le vol, par contre, une fois posé, c’est là où l’émotion vient finalement et on est heureux parce que c’est une étape de plus de franchie. »
Florian, 29 ans, est fier aussi d’échanger sur son expérience commencée à 18 ans avec Aude Sallic pour instructrice. Lui est devenu ingénieur aéronautique de la société Elixir basée à La Rochelle. Sa validation de pilote est en cours.
En public enthousiaste, Lucas était présent. Il se dirige vers la formation pilote de ligne et veut suivre le cursus de Noha : « Je me vois déjà à sa place. J’en rêve pour dans quelques mois, je vois que c’est possible. » Mission remplie pour cette matinée motivante.