En direct Mobilisation. Grève du 18 septembre en Drôme-Ardèche : 3 000 manifestants à Valence, plus de 1000 à Montélimar… suivez la journée en direct

Autour de 14 h 30, à l’appel des syndicats, près de 180 personnes se sont réunies devant l’hôtel de ville du Cheylard. On notait la présence des syndicats CGT, FSU et CFDT.

Dans le cortège à Montélimar, il y a un certain nombre de lycéens, de retraités, de personnels soignants, d’enseignants et de salariés issus de la filière énergie et chimie. La manifestation touche désormais à sa fin, une assemblée générale est en train d’être organisée devant le théâtre pour décider de la suite du mouvement. 

Exceptionnellement à Annonay, après la prise de parole des syndicats, la Jeunesse communiste s’exprime devant la mairie au micro et fait scander : “Annonay antifas !”. Pour rappel, cette formation politique s’est rescindée en mars 2025, une vingtaine de personnes étaient comptées dans leur rang. 

Raphaël Foïs, secrétaire de l’union locale de la CGT à Annonay, lors de sa prise de parole : « Unissons nos forces dans une convergence de lutte commune. Vive la lutte des classes  ! »

Forte présence policière autour de la préfecture. La fin du cortège est très encadrée aussi.

L’ambiance est bon enfant dans le cortège de Montélimar, qui se dirige vers le rond-point de Saint-James. Claudia, de Saint-Paul-Trois-Châteaux, distribue des cartons rouges pour dire non à la politique d’Emmanuel Macron.

Les Rosies ont intégré le cortège. Elles se sont fait connaître lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023. Nous avions d’ailleurs rencontré quelques danseuses en 2024.

« Je voulais marquer symboliquement avec cette ceinture mon mécontentement face aux injustices sociales, économiques, écologiques… On n’en peux plus », raconte Rachel, 53 ans qui est accompagnatrice socio-professionnelle à Annonay.

À Annonay, les manifestants se sont regroupés au niveau de la gare routière pour un départ de la manifestation vers 14h30. Finalement le départ est lancé avec une vingtaine de minutes de retard. 

Des messages suspendus près de la fontaine monumentale de Valence. Beaucoup de monde commence à se rassembler, ici. 

À Montélimar, les syndicats ont installé camions et barbecue devant le théâtre municipal,  avec la sono. Les premiers manifestants commencent à arriver,  petit à petit. Pour rappel, le rendez-vous est donné à 14 heures. Les forces de l’ordre se sont positionnées autour de la place également.

La mobilisation s’achève dans la ville préfecture de l’Ardèche avec les dernières prises de parole.

Juste après, un pique-nique est organisé en contrebas du tribunal.

Les prises de paroles se poursuivent à Aubenas. Les manifestants se concertent pour envisager la suite directe du mouvement, dès cette après-midi et demain.

Le rond-point de Millet est toujours occupé. Les manifestants ont décidé de se restaurer puis de se retrouver à 13 h, afin de continuer la mobilisation dans le centre-ville.

À Annonay, des salariés d’Iveco bus sont en grève. Devant le site, une cantine solidaire à prix libre est organisée par la Confédération paysanne pour soutenir les grévistes. « Tous les paysans ne peuvent pas faire grève, c’est un moyen de soutenir le mouvement, de recréer de la solidarité et de faire société », souligne Vincent.

Cet après-midi, ils devraient rejoindre le défilé en centre ville.

Au village des luttes à Valence, les tergiversations avec la préfecture à propos de l’itinéraire de la manifestation à Valence étaient dans tous les esprits. L’intersyndicale a proposé plusieurs itinéraires, tous refusés dans un premier temps, avant de trouver un terrain d’entente mardi soir à 20h.

Le cortège des pharmaciens et des kinésithérapeutes s’est invité quelques minutes dans les locaux de la CPAM de la Drôme, avant de ressortir dans le calme. Leur délégation est maintenant reçue par le directeur de l’établissement.

Autour d’un barbecue, ils sont une cinquantaine, à l’appel de la CGT, syndicat majoritaire, à être mobilisée à l’entrée du site Enedis de Romans comme le 10 septembre dernier. Comme leurs collègues partout en France, leur revendication principale porte sur la revalorisation de la grille salariale.

« Macron, t’es foutu ! Le peuple est dans la rue. » Plusieurs centaines de manifestants sont arrivés au rond-point de Millet à Aubenas, bloquant complètement la circulation.

A Valence, autour de la fontaine monumentale, le village des luttes est installé. Même la CFE/CGC, syndicat des cadres et des agents de maîtrise a son stand, flambant neuf, aux côtés de la CFDT et de Solidaires.

Avec à sa tête une vingtaine d’élèves du lycée Vincent-d’Indy, le cortège s’élance de la préfecture de l’Ardèche. L’affluence est au rendez-vous. Pour rappel, le 10 septembre, ils étaient plus de 500 manifestants en centre-ville. Aujourd’hui, au moins 1 000 personnes attendues. 

Pharmaciens et kinésithérapeutes sont arrivés devant la Caisse primaire d’assurance maladie de la Drôme, à Valence. Une délégation doit être reçue par le directeur de l’établissement.

À Valence, les syndicats sont réunis depuis 10 heures près de la fontaine monumentale pour une matinée d’échanges, de tables rondes et d’inscriptions. Il y a déjà du monde. « On est étonné d’avoir vu arriver des jeunes très tôt. Mais je crois que les gens en ont vraiment marre », explique Delphine Le Coq, déléguée générale de l’union locale CGT de Valence.

Ce matin, les deux rassemblements organisés à 7 heures sur deux parkings de Valence par des personnes non syndiquées du mouvement « Bloquons tout » ont fait « pschitt ». Personne ne s’est présentée aux points de rendez-vous. Une déconvenue qui fait sourire sous les tentes des syndicats. Interrogée sur ce point, Delphine Le Coq précise : « Je pense qu’il faut être bien organisés. Et les syndicats y arrivent ».

Les échanges vont se poursuivre toute la matinée avant un casse-croûte et le départ de la manifestation à 14 heures.

À Privas, plus de 1 000 personnes sont attendues, d’après la CGT. Le cortège s’élancera d’ici quelques minutes de la préfecture de l’Ardèche. Après une boucle réalisée, passant notamment par l’église, la mobilisation s’achèvera par une prise de parole des syndicats devant le tribunal aux alentours de 12 h 30.

« Ce matin, nous sommes juste a l’échauffement. Rendez-vous à Valence cet après-midi, annonce Marc Benistand, l’un des cadres de la CFDT dans sa prise de parole. Vous pouvez être fiers d’être là, sous la Canopée, notre nouveau lieu de rassemblement de manifestations », s’exclame Patrice Mathieu, délégué CGT de l’union locale. « On est chez nous ! », lâche un syndicaliste de la CGT parmi les plus de 200 manifestants réunis.

Le cortège s’est ensuite lancé et a emprunté les abords du parc Jean-Jaurès, dans le calme. 

À Valence, après qu’une délégation a été reçue en préfecture, le cortège des pharmaciens et kinésithérapeutes s’élance vers la CPAM de la Drôme. Ils sont près de 200 à manifester.

À Aubenas, la mobilisation organisée par l’intersyndicale se prépare doucement. Au moins 300 personnes sont réunies.

« Nous sommes gouvernés par des millionnaires pour la plupart assignés en justice. » Les prises de paroles de l’intersyndicale débutent à Aubenas. Le cortège reprendra ensuite son trajet pour rejoindre le collectif citoyen au rond-point de Millet. La N102 est d’ailleurs coupée le temps de la manifestation.

A Die une cinquantaine de personnes rassemblées, avec la présents des syndicats FO et CGT. Les manifestants vont s’élancer dans les rues après les prises de parole devant la sous-préfecture

À Romans, les premiers manifestants, à l’appel de la CGT, se rassemblent sous la canopée, malgré l’interdiction de la municipalité.

Devant la préfecture de la Drôme, les pharmaciens drômois et ardéchois lancent cette journée de contestation à Valence.

Ils dénoncent la baisse de leurs remises sur l’achat des médicaments et leur marge qui se réduisent. Les kinésithérapeutes de Drôme et d’Ardèche les ont rejoints. Le cortège d’une centaine de personnes va bientôt s’élancer pour rejoindre la CPAM de la Drôme juste à côté.

Pour l’occasion, de nombreuses pharmacies sont fermées aujourd’hui, 80 à 85% en Drôme et en Ardèche selon les chiffres de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine de la Drôme.

Ce matin à Valence, vers 7 h 45, une petite dizaine de vélos a fait plusieurs fois le tour du rond-point en haut de la rue Faventines, à proximité de l’école élémentaire Archimbaud. Cela a occasionné des bouchons.

A l’aide de palettes et de chariots, des rapides opérations de blocages de la circulation sont mises en place à Aubenas.

« Klaxonnez pour nos droits, – de profit + d’écologie, fuck war »… Des dizaines de lycéens d’Armorin à Crest, pancartes brandies, ralentissent la circulation de la route D93.

Plus tôt, des palettes bloquant l’entrée de l’établissement ont été retirées par les gendarmes qui sont toujours sur place pour assurer la sécurité entre les jeunes manifestants et les automobilistes.

Depuis ce jeudi matin à 7 heures, plusieurs dizaines de manifestants se sont rendus devant le lycée Alain-Borne, à Montélimar, dans l’objectif de bloquer l’établissement. Des forces de l’ordre étaient déjà présentse devant le lycée, l’action de blocage a donc échoué. Une discussion a eu lieu entre les policiers et les manifestants, les forces de l’ordre interdisant un blocage ferme du lycée.

Un barrage filtrant et de tractage est donc mené. Un barnum a été installé par le collectif local des Jeunes insoumis, nouvellement créé, et le Comité de luttes montiliens. Un atelier créatif a été mis en place dans l’objectif de créer des pancartes pour la manifestation qui se déroulera à 14 heures devant le théâtre municipal. L’ambiance est très bon enfant.

Tout a commencé par un petit-déjeuner. Dès 8 heures, ce jeudi 18 septembre, une vingtaine de personnes se sont rejointes au rond-point de Millet, à l’entrée d’Aubenas. La circulation est un peu ralentie pour l’instant et les tracts sont distribués aux automobilistes.

Le cortège s’élancera d’ici une heure, au départ du rond-point de Ponson. Une assemblée générale pour envisager la poursuite des mobilisation sera organisée à la fin.

Des palettes déposées ce matin devant la cité scolaire Armorin, à Crest, ont été retirées par les gendarmes. Des distributions de tracts devant le lycée Alain-Borne à Montélimar. Aucun blocage pour l’heure.