EN IMAGES. Grève du 18 septembre : défilés, manifestations et revendications, suivez en direct la journée de mobilisation à Montpellier, Perpignan et Nîmes

France 3 Occitanie est en direct dans le cortège à Montpellier. Notre reporter recueille des témoignages de manifestants et suit le défilé. Vous avez la parole.

À Montpellier, il y avait plus de 10.000 manifestants selon la préfecture, 20.000 selon les organisateurs qui ont compté 4.000 personnes à Béziers et 1.500 à Sète.

Côté police, 1.600 personnes ont été recensées à Béziers, 1.200 à Sète, 500 à Clermont-l’Hérault, 300 à Bédarieux, 70 à Saint-Pons-de-Thomières et 70 en Agde.

Le bilan de police fait état de 10 interpellations, dont 9 personnes à Montpellier (rue de la Loge) qui étaient porteuses de masques et fumigènes. 7 ont été placées en garde à vue.

Une manifestante de 16 ans a été prise en charge par les sapeurs-pompiers sur l’Esplanade Charles de Gaulle pour une chute.

Avant le rassemblement, les gendarmes avaient procédé à 440 contrôles de personnes et de véhicules autour de Montpellier, à titre préventif.

L’académie annonce environ 18% de grévistes dans l’Education nationale.

C’est parti pour une manifestation à travers la ville en évitant le centre piéton, l’Ecusson interdit aux manifestants.

Le cortège est parti à 10h30 de la place Albert 1er. La CGT en tête pour un tour de ville.

Chansons… slogans et bonne humeur sous le soleil et 26°C.

Les revendications dans le cortège. D’abord, pancarte sociale.

Un calicot plus direct à l’endroit des patrons.

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, n’est pas oublié.

Les partis politiques de gauche ne sont pas en reste.

Pendant ce temps, sur la place de la Comédie, les forces de l’ordre et le dispositif de sécurité sont positionnés.

Au bas de la rue de la loge, en direction de la place de la comédie, un véhicule blindé centaure de la gendarmerie de 14 tonnes et trois mètres de haut, est positionné. Un second sera également déployé dans la journée.

Au niveau des moyens humains, deux compagnies de CRS, un escadron de gendarmerie mobile pour un total de 350 policiers et gendarmes sont mobilisés ainsi qu’une centaine de sapeurs-pompiers du SDIS 34.

En plus, 710 gendarmes sont prêts à être mobilisés dans tout le département de l’Hérault. Des drones sont également prévus pour la surveillance.

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Les lycées Jean Monnet et Jules Guesde sont provisoirement bloqués. Les lycées Joffre et Georges Clémenceau à Montpellier ainsi que le lycée de la mer à Sète font l’objet de blocages partiels. Des représentants sont à la manifestation.

Dans les Pyrénées-Orientales, la mobilisation est importante à Perpignan. De 3.000 à 8.000 manifestants selon les estimations, police ou syndicats.

Dans le cortège, des jeunes, des salariés, des retraités mais aussi des agriculteurs en colère. Ils dénoncent la « précarité paysanne ».

Cet après-midi, une manifestation est prévue à Nîmes, à 14h30, depuis la Maison carrée. Une autre à Carcassonne également à 14h30, square Gambetta. Et à 18h à Ganges.

Les manifestants à Montpellier se sont dispersés vers 14h30, dans le calme. Les CRS repliés place de la Comédie ont repoussé les derniers retardataires vers l’Esplanade et le Corum. Il y a eu quelques tensions mais pas d’affrontements.