Vosges. Épinal : le tableau Job raillé par sa femme de Georges de la Tour s’expose à Paris

Le 11 septembre, le musée Jacquemart-André de Paris a ouvert une grande exposition consacrée au peintre lorrain Georges de la Tour et nommée Entre ombre et lumière. Un événement qui honore le travail incroyable de ce maître du clair-obscur et disciple du Caravage (né à en 1593 à Vic-sur-Seille et mort le 30 janvier 1652 à Lunéville) autour de trente œuvres. Dont le fascinant Job raillé par sa femme, installé au Mudaac d’Épinal, fermé pour travaux jusqu’en 2026.

L’œuvre, déjà empruntée par le Prado à Madrid en 2016 et Milan en 2020, a bénéficié en amont d’une restauration au Centre de restauration des musées de France (C2RMF) à Versailles. Elle a été réalisée à la suite d’un constat d’état, programmé par le Mudaac, qui a révélé des soulèvements de la matière picturale, rendant une intervention indispensable.

D’autres œuvres prêtées pendant les travaux du Mudaac

Après vérification du support par l’Atelier Centaure, la restauratrice Nelly Cochet a pu procéder à un nettoyage approfondi de l’œuvre : retrait des vernis et des anciennes retouches, comblement des lacunes de peinture, puis application d’un vernis final protecteur.

Une œuvre chère aux Spinaliens et à la cité qui a décidé de la reproduire en grand format sur un mur près de la préfecture, rue Pasteur-Boegner, dans une réinterprétation signée de l’artiste Andrea Ravo Mattoni.

Pendant la fermeture du musée pour travaux , des œuvres du Mudaac sont en voyage dans d’autres structures muséales et culturelles, en France et en Europe, pour s’offrir aux yeux de nouveaux visiteurs. À l’image du portrait de Victor Hugo par Monchablon, qui a été prêté au musée Victor-Hugo situé place des Vosges à Paris.