Municipales 2026 au Sud Pays basque : Douze fauteuils à prendre, dont six laissés libres

Sep 14, 2025 | Saint-Pée/Biarritz

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Qui sera candidat pour leur succéder ? Quelles batailles s’annoncent sur les six autres communes ? Tout d’horizon de ce qui a été officiellement annoncé et de ce qu’il se trame, commune par commune.

1 Des revanches à prendre à Ahetze

Ordre alphabétique oblige, c’est Ahetze qui ouvre le bal. Neuf mois après un retour imposé aux urnes qui a vu Ramuntxo Labat-Aramendy succéder à Philippe Elissalde, les cartes semblent assez simples. La liste Ahetzen (EH Bai), en attente de confirmation, devrait retrouver sur sa route une liste menée par l’ancien premier adjoint Ramuntxo Goyetche.

Un retour en première ligne de Laetitia Guesdon-Michaud, largement batture en janvier, semble moins évident. Philippe Elissalde, aigre depuis sa démission contrainte, a-t-il dit son dernier mot ? Jusque-là, il temporise.

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2 La voie laissée libre à Ainhoa

Tout à l’opposé, l’inconnue du nombre de listes et de l’identité des candidats demeure presque entière à Ainhoa. Seule certitude : Michel Ibarlucia, en première ligne de la politique locale depuis 2010, ne se représente pas. La nouvelle a été révélée en primeur dans nos colonnes le 2 septembre.

Une nouvelle liste devrait sans nul doute émaner des rangs de sa majorité. La seule liste complète qui sera déposée ? Ce fut le cas en 2020.

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3 Du neuf promis à Arbonne

Autre grand changement en vue à Arbonne, où Marie-José Mialocq libèrera la place, après trois mandats, quatre élections municipales et des bras de fer musclés avec l’opposition. Cela n’a encore jamais été écrit mais elle l’a annoncé à son camp et aux autres élus du territoire. Selon nos informations, c’est l’une de ses fidèles qui briguera la succession, l’actuelle adjointe à la jeunesse, à l’animation et à l’école, Jacqueline Peigneguy.

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Le chef de file de l’opposition, Beñat Arla, sera également là. Une autre voie sérieuse semble se dessiner, avec par le président de la bibliothèque Guillaume Fourquet, démissionnaire de l’actuelle équipe majoritaire. Le retraité de la SNCF et ancien joueur et entraîneur de rugby Jean Zabaleta, très remonté contre l’équipe sortante, prévient qu’il compte également « prendre part à la campagne », d’une manière ou d’une autre.

4 Quatre listes en vue à Ascain

Le champ sera également laissé libre à Ascain par le docteur Jean-Louis Fournier. Maire du village depuis 2014, l’édile a annoncé dans ces mêmes colonnes qu’à l’âge de 74 ans, il estime « normal de laisser la place à d’autres générations ». L’un ou l’une de ses adjoints tentera-t-il de reprendre le flambeau ? Jean-Michel Jolimont et Ann Simon ne l’envisageraient pas. Les noms d’Anita Lacarra et de Marie-Pierre Clavenad semblent tenir la corde. Sans garantie ni confirmation à ce jour.

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Entré au conseil municipal en 2014, directement en qualité de premier magistrat, le médecin généraliste à la retraite, Jean-Louis Fournier, estime qu’à l’âge de 74 ans, il est « normal de laisser la place à d’autres générations »

Bénédicte Luberriaga, conseillère départementale et élue d’opposition de la liste Vivre Ascain, confirme en revanche, sans attendre, qu’il faut de nouveau compter sur elle comme tête de liste. Les représentants d’Azkaine Bai seront aussi présents sur la ligne de départ. Mais ils laissent planer le doute sur le nom de la personne qui les représentera. Une quatrième liste serait en voie d’être constituée, pilotée par l’ancien président de l’Elgarrekin, Jean-Pierre Celaya.

5 Qui pour prendre la relève à Biriatou ?

La nouvelle n’a pas été officiellement annoncée à Biriatou mais le retrait de Solange Demarcq-Eguiguren ne fait plus de mystère dans le mundillo de la politique locale et dans l’environnement proche de l’élue. La voie tracée par l’enseignante, conseillère déléguée à la protection et la mise en valeur de l’environnement et des espaces naturels à l’Agglomération, devrait être prolongée par un membre de l’équipe en place.

L’ancien maire Michel Hiriart, resté 31 ans en fonction et finalement battu de six petites voix en 2020, s’engagera-t-il une dernière fois dans la bataille, comme cela se murmure sur la rive nord de la Bidassoa ? Pas de confirmation de l’intéressé. Ni de démenti.

6 Un gros défi à relever à Ciboure

Si d’autres outsiders ont bougé tôt, personne n’était sorti du bois jusqu’à la semaine dernière à Ciboure. Certains misaient toutefois en coulisses depuis de longs mois sur la présence d’une seule liste d’opposition, meilleure stratégie pour menacer le maire sortant. Interrogé il y a huit jours sur la situation, le leader de la majorité disait laisser au groupe Ziburu Bizi toute latitude pour choisir son candidat. Et le moment de l’officialiser.

Eneko Aldana-Douat disait aussi se préparer à faire face à une liste de « rassemblement municipal », mêlant les camps des conseillers d’opposition Isabelle Dubarbier-Gorostidi et Michel Pery. Le rapprochement jugé opportuniste (« ils avaient des moins bonnes relations entre eux que je n’en avais avec chacun d’eux », commentait-il) a été confirmé le 9 septembre sur les ondes d’Ici Pays basque par l’avocat Vincent Faget. L’ancien conseiller de Michèle Alliot-Marie à Saint-Jean-de-Luz annonçait qu’il porterait cette liste d’union. D’après nos informations, ce choix ne fait toutefois pas l’unanimité. Et il pourrait donc bien être remis en cause…

Isabelle Dubarbier et Michel Péry ont des moins bonnes relations entre eux que je n’en ai avec chacun d’eux

Après avoir marqué ce mandat par son économie de mots, le conseiller d’opposition Henri Hirigoyemberry a confié au même moment à Mediabask qu’il faudrait à nouveau compter sur une liste Ciboure demain, mais qu’il ne la mènera pas. Michel Péry, tiraillé entre intérêt municipal et appétit entrepreneurial, indique depuis la Turquie que, s’il participe à la campagne, il ne sera, quoi qu’il arrive, pas tête de liste.

7 Du rififi au village de Guéthary

C’est sans aucun doute à Guéthary que la bataille s’annonce la plus rude. Les premiers coups ont été portés au moment de l’officialisation de la candidature de la retraitée Marie-Jeanne Sohier, rapidement suivie par celle de l’aménageur foncier Xavier Fourcade. Marie-Pierre Burre-Cassou, contrainte de confirmer dans la foulée sa décision de ne pas se représenter, s’emploie depuis à ménager les arrières d’une succession portée par son adjoint Cédric Currutchet et le leader de l’opposition (ils disent groupe minoritaire) Benoit Lamerain. Lequel des deux sera tête de liste ? Un rendez-vous est calé avec eux pour en parler.

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L’annonce de Marie-Pierre Burre-Cassou s’accompagne d’un accueil au vitriol des candidatures affichées par deux outsiders. Et d’un soutien sans réserve à l’union qui se prépare en coulisses dans les rangs du conseil municipal actuel

Marie-Jeanne Sohier a, entre-temps, dévoilé les bases de son programme et officialisé son union avec l’ami des stars Franck Couecou, neveu de Didier (ancien joueur des Girondins de Bordeaux). Xavier Fourcade a quand a lui opéré un rapprochement avec le président du club de pelote Olharroa, Pierre Couteau. La suite s’annonce salée.

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Installée à l’année à Guéthary depuis son départ à la retraite, il y a quatre ans, l’ancienne DRH de cliniques privées revendique un amour pour la Côte basque qui la suit depuis l’enfance et une forte envie d’agir pour son « village de cœur »

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Le Luzien de 52 ans, « patron de gauche » adhérent depuis 2024 de Place publique, défend une autre manière d’exercer le pouvoir. Il déplore « l’autoritarisme » de l’équipe en place à Guéthary et affiche son « incompatibilité totale » avec la prétendante Marie-Jeanne Sohier

8 Quel atterrissage dans le brouillard d’Hendaye ?

S’il ne l’a pas encore officialisé, le maire d’Hendaye, Kotte Ecenarro, ne cache plus qu’il demandera aux électeurs de lui confier un mandat supplémentaire. Cela se fera cette fois sans l’appui du groupe Hendaia Biltzen. Une conférence de presse programmée ce mercredi 17 septembre sur le site de Moleres permettra à Laetitia Navarron de revenir sur les raisons pour lesquelles l’entente de l’entre-deux tours de 2020 a volé en éclats et de mettre en lumière les intentions et stratégies du groupe abertzale pour peser dans cette campagne 2026.

Le groupe Goatzen Aitzina, mené par Pascal Destruhaut, indique avoir encore des choses à dire et à faire, « dans l’intérêt d’Hendaye ». Mais rien n’est encore dit sur la manière de le faire. Alors que certains entrevoyaient une éventuelle alliance avec l’association Vivre Hendaye, plutôt à droite sur l’échiquier, son animateur Tristan Proteau raille l’option. En précisant que Vivre Hendaye s’inscrira dans la campagne avec sa propre liste.

Tout à l’opposé, La France insoumise et le Parti communiste devraient également présenter la leur. Quid d’un hypothétique rapprochement entre les soutiens de Pascal Destruhaut et de Kotte Ecenarro ? On n’est pas à l’abri d’un coup d’enbata…

9 Vers un bis repetita à Saint-Jean-de-Luz

Au risque de s’ennuyer, c’est sans doute une configuration assez proche de celle de 2020 qui sera proposée à Saint-Jean-de-Luz. La candidature du maire Les Républicains, Jean-François Irigoyen, n’a pas été officialisée. Mais, au même titre que pour son voisin cibourien, elle ne fait absolument aucun doute. Même donne pour celle du chef de file du Centre Luzien, Manuel de Lara, non seulement prêt à retourner au combat mais qui y croit.

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Piqué au vif par la réaction de la mairie sur le remboursement jugé litigieux d’une plancha acquise au bénéfice de la Grillerie du port, le leader du Centre luzien change de méthode. En plaçant dans la boucle la gestion de la concession de la Guinguette d’Erromardie

Le groupe Herri Berri fait durer le plaisir, évoquant une décision collégiale, pas encore prise. Une surprise n’est pas impossible. Alors que le député de Peio Dufau, Luzien, a assuré qu’il ne traverserait pas la Nivelle, tous les voyants semblent toutefois diriger vers une nouvelle tentative du pilier abertzale Pascal Lafitte. Lequel pourra compter sur le soutien du Parti socialiste.

10 Une quatrième liste à Saint-Pée-sur-Nivelle ?

À Saint-Pée-sur-Nivelle, comme à Ahetze, ce scrutin sera pimenté par une soif de confirmation et des appétits de revanche. Deux ans seulement après l’accession du novice Bernard Elhorga au tout premier poste de la mairie, l’ancien maire Dominique Idiart organise une conférence de presse ce vendredi 19 septembre pour préciser les intentions de son équipe. Les membres de la liste menée par Jean Michel Jaurreguy, également dans les starting-blocks, ont prévu d’en faire de même à la toute fin du mois. Bernard Elhorga s’active de son côté pour être en condition de tenir les rênes de la commune durant un mandat entier.

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Le bruit a par ailleurs couru qu’une quatrième liste était en préparation, sous la houlette d’un ou plusieurs dissidents de la fragile majorité constituée par Bernard Elhorga. Une hypothèse qui s’étiole, et semble à ce jour assez peu probable.

11 La promesse d’un renouvellement à Sare

Sixième est dernier édile du Sud à raccrocher l’écharpe, après l’avoir porté 18 ans, Battit Laborde avait confié en avril dans nos colonnes qu’une relève serait proposée au sein du camp majoritaire. « Sud Ouest » peut désormais préciser que c’est son premier adjoint, Stéphane Barneix, qui conduira cette liste. L’élu le confirme en s’engageant à soumettre aux électeurs une équipe largement renouvelée, avec « 10 partants et autant d’entrants ».

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Les abertzale du groupe d’opposition proposeront à nouveau une autre voie. La dynamique à suivre doit être présentée d’ici quelques jours par l’élu Ellande Alfaro. Avec vraisemblablement un autre représentant pour conduire la bataille.

12 Trois voies tracées à Urrugne

À Urrugne, le maire Philippe Aramendi conserve toujours le mystère sur sa candidature. Au regard des chantiers engagés, à poursuivre, celui qui jouait au printemps au 50 / 50 devrait logiquement être poussé par les siens à prolonger l’aventure. Le camp abertzale, avec ou sans changement de pilote, devra pour l’emporter prendre le meilleur sur au moins deux autres listes.

L’élu d’opposition Sébastien Etchebarne, premier à s’engager officiellement dans la campagne, a informé qui sa liste était d’ores et déjà constituée. Elle est nommée Vivre Urrugne autrement.

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