Les festivaliers l’attendent avec impatience. Vendredi 29 et samedi 30 août, l’Initial festival revient à Bordeaux pour la quatrième année consécutive. L’un des plus grands festivals de musique électronique de la région, le premier à avoir investi le Parc des expositions et ouvert la voie à d’autres festivals sur ce lieu, est désormais devenu une référence. Une nouvelle fois, près de 25 000 personnes et une trentaine de DJs sont attendus pour deux soirées de musique électronique, de 17 heures à 3 h 30.
La programmation met autant en avant la scène internationale (KI/KI, Reinier Zonneveld, Lilly Palmer…) que nationale (Polo & Pan, Myd, Panteros666…) et locale (Anetha, Eczodia…).
Une grande scène dans le hangar, baptisée « The Ark 01 », est présentée comme un vaisseau spatial, avec un écran géant de 3 mètres de haut sur 50 mètres de long. La scénographie promet d’être impressionnante dans cet espace réservé à la techno, hard techno et trance.
Les festivaliers qui préfèrent un BPM (battement par minute) moins rapide trouveront plutôt leur bonheur en plein air, sur la scène « Area 54 », réservée au disco et à la house. C’est ici que joueront notamment Purple Disco Machine, Kink, Ben Böhmer, Âme ou Maceo Plex. Là encore, cinq grandes tours créeront un visuel autour de l’espace, avec un show de lasers qui rappellera les anneaux de Saturne.
À Bordeaux, l’Initial Festival veut devenir « un incontournable de la scène électronique en France »
L’Initial Festival organise sa troisième édition au Parc des expositions de Bordeaux, du 6 au 7 septembre, avec une programmation plus techno et quelques nouveautés
Le groupe Fever, organisateur de l’événement, assure miser à fond sur la scénographie pour proposer une « expérience immersive » aux festivaliers, aussi sonore que visuelle. Contrairement à la précédente édition, il n’y aura pas de troisième scène « boiler room ». Le concept avait peu fonctionné, avec des festivaliers préférant se masser devant le DJ plutôt que tout autour, comme le veut une « boiler room ».
Bordeaux : quelle place pour la musique électronique dans l’espace public ?
Avec l’arrivée des rendez-vous Open air dans les parcs et sur les quais de Bordeaux cet été, la place de la musique électronique dans l’espace public est au cœur des questions de cohabitation, entre fêtards et riverains quotidiens
Une nouvelle fois, l’organisation a choisi d’impliquer des partenaires locaux dans le festival, comme le collectif bordelais Bruit rose production pour la scénographie. Des artisans locaux seront également présents sur le marché de nuit ou dans les food trucks.
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