VIDÉO – “Si ce n’est pas le bonheur !” La fraîcheur et les secrets d’une grotte séduisent en pleine canicule

Août 18, 2025 | Saint-Pée/Biarritz

Dans les Pyrénées-Atlantiques, les grottes de Bétharram attirent jusqu’à 2 000 visiteurs venus profiter de 12°C constants, le temps d’un parcours souterrain spectaculaire entre stalactites et rivière souterraine. Un rempart contre la canicule.

Ce jour-là, la chaleur s’est installée dans les Pyrénées-Atlantiques et une vigilance canicule est activée. Avec des températures attendues entre 36 et 38 degrés par endroits, les vacanciers cherchent désespérément un peu de fraîcheur. L’un des meilleurs refuges ? Les profondeurs de la Terre. Dans les grottes de Bétharram, le guide saisonnier Pierre Crabarie annonce à son groupe : “Ici, il fait 14 degrés, et nous allons perdre 2 degrés durant la descente. Donc en bas, il fera 12 degrés. Ces températures restent constantes toute l’année.”

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REPORTAGE VISITE GROTTES BETHARRAM

Un afflux record grâce à la canicule

D’ordinaire, les grottes accueillent des centaines de visiteurs chaque jour. Mais avec l’alerte canicule, la fréquentation s’envole : près de 2 000 personnes sont attendues aujourd’hui. « En l’occurrence, il fait 35 ou 36 degrés, donc les gens viennent se mettre au frais toute la journée. Et quand il pleut aussi, on a beaucoup de monde, ils viennent se réfugier dans les grottes car il n’y a que ça à faire”, explique Pierre Crabarie.

Trois kilomètres de découvertes

Pulls sur le dos, les visiteurs entament un parcours de trois kilomètres ponctué de stalactites, stalagmites et colonnes, un décor découvert en 1819 et toujours aussi fascinant. « On avait envie de voir autre chose dans la région à la place des randonnées. C’était l’occasion de profiter de l’air frais”, raconte une mère de famille. Une autre touriste s’émerveille : “C’est hyper intéressant de savoir comment ça s’est créé, toute l’histoire de la grotte… Et de se dire que c’est une rivière, que l’homme l’a découverte par hasard.”

Après une heure vingt de visite à pied, en bateau ou en train, le parcours se termine sur une note inattendue. Un visiteur rit : « Ah ben, de la buée sur les lunettes, un choc thermique ! Là, il n’y a plus qu’à aller plonger dans le Gave. Si ce n’est pas le bonheur, ça, quand même ! » conclut-il.