Le festival western ardéchois Equiblues se tient à Saint-Agrève du 13 au 17 août. 14.000 personnes sont attendues. La nouvelle édition doit faire face et s’adapter à la chaleur caniculaire.
Sur le site du festival, installé dans un champ à la sortie de Saint-Agrève, il fait plus de 35 degrés ce mercredi 13 août pour le lancement de l’édition 2025 : « mais ce n’est pas grave parce que c’est notre univers alors on s’en fiche« , promet une habituée de l’évènement. Comme elle, de nombreux visiteurs se sont préparés à affronter la chaleur. « On vient le matin, à la fraîche et tant qu’il n’y pas trop de monde », explique Nathalie en essayant un chapeau de cow-boy.
Publicité
14.000 personnes sur les cinq jours
Cette année, l’organisation s’attend à la venue d’environ 14.000 personnes sur les cinq jours du festival. Augmenter les quantités d’eau, installer des points de fraîcheur, maintenir des professionnels de santé… Pour faire face à l’afflux de visiteurs en période de fortes chaleurs, la préfecture de l’Ardèche a demandé à l’organisation de prendre des mesures supplémentaires. « On sait qu’on aura plus de monde les trois derniers jours du festival », explique Carla Ferreti, à la tête de l’organisation, « normalement, les températures vont baisser d’ici là mais si nous sommes toujours en alerte rouge alors on continuera de proposer des distributions, on a le stock prévu pour », avance la gérante.
À l’occasion du festival western, plus de soixante-dix exposants sont venus vendre des selles de cheval, des chapeaux de cow-boy ou encore des vêtements amérindiens. Parmi eux, certains s’inquiètent des conséquences de la canicule sur l’affluence du public : « est-ce que les gens vont quand même venir ? », s’interroge Hugues.
Répétitions de nuit, quand il fait plus frais
Les fortes chaleurs qui traversent l’Ardèche demandent aussi aux propriétaires des chevaux et taureaux présents de s’organiser. Valentin est arrivé mercredi matin avec ses huit chevaux de voltige pour participer aux représentations pendant les quatre jours. « Nos chevaux ont des spectacles assez courts qui durent à peine sept minutes et dès que le passage est fini, on les rentre directement donc ca devrait aller« , explique le propriétaire. « Mais pour les protéger, on fait les répétitions de nuit et on les douche très régulièrement pour les maintenir au frais », détaille le cavalier.
Cette année, mis à part les températures exceptionnelles, le festival ne devrait pas être très différent des dernières éditions. « L’idée c’est vraiment de maintenir le festival et le pérenniser le plus longtemps qu’on peut », assure Carla Ferretti. Car pour la première fois depuis 1996, ce n’est plus Philippe Lafont, le gérant historique de l’évènement qui organise la semaine western mais une nouvelle équipe. « C’est vraiment une année test », ajoute Carla Ferretti.