Depuis juin 2025, la police municipale pluri-communale (PMPC) de Saint-Pée-sur-Nivelle a renforcé ses actions de prévention et de contrôle à l’encontre des deux-roues motorisés, notamment sur le plan des nuisances sonores. En théorie, la vitesse maximale à laquelle peut rouler un deux-roues de 50 cm³ est de 50 kilomètres à l’heure. Concernant le bruit qu’il émet, la valeur limite du niveau sonore est fixée à 75 décibels.
L’observateur à l’écoute aura remarqué que certains utilisateurs dépassent allègrement ces seuils au guidon de leur engin motorisé. Au-delà du respect d’une norme européenne, c’est bien la sécurité du conducteur et des usagers de la route, ainsi que la limitation des nuisances sonores pour les riverains qui les supportent, qui sont recherchées. Pour contrôler le respect de ces dispositions, la commune de Saint-Jean-de-Luz a mis à la disposition de la PMPC un équipement spécifique : le curvomètre. Il s’agit d’un dispositif mobile permettant de détecter les cyclomoteurs débridés ou modifiés.
La PMPC a mené, le 31 juillet, au lac, une intervention conjointe avec la gendarmerie nationale. Cette action a donné lieu à sept immobilisations de véhicules et sept verbalisations pour non-conformité, dont une pour défaut d’homologation. Pour l’anecdote, ce jour-là, un scooter a été contrôlé comme pouvant rouler au-delà des 100 km/h. À l’issue de ce contrôle, la PMPC a également procédé à deux demandes de rappel à l’ordre.
Pratiquement, lorsqu’un contrôle révèle une non-conformité avec les données de la carte grise, le véhicule est immédiatement immobilisé et l’usager doit procéder aux modifications nécessaires pour remettre son véhicule aux normes, puis le présenter à nouveau aux services municipaux, afin de récupérer son certificat d’immatriculation. Passé un délai de deux mois sans régularisation, la carte grise est transmise à la sous-préfecture.
Rappelons que les infractions en question sont aussi sanctionnées par une amende forfaitaire de 135 euros (contravention de quatrième classe). Menées en coordination avec la gendarmerie, ces opérations se poursuivront tout au long de la période estivale.