Après avoir été bénie – comme les autres statues – en juin par Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, cette représentation de Saint-Thomas mesurant trois mètres et pesant un peu plus de 100 kg a été tractée par une imposante grue au petit matin. « C’est un symbole très fort de revoir toutes les statues là-haut car ce sont quasiment les seules survivantes de la flèche, avec le coq, mais qui, lui, a été très abîmé« , a souligné auprès de l’AFP Marie-Hélène Didier, conservatrice générale du patrimoine et conservatrice des monuments historiques à la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France.
Echafaudages
Ces seize statues n’avaient pas été endommagées par l’incendie qui a touché Notre-Dame le 15 avril 2019 car, quatre jours auparavant, elles avaient été retirées de leur promontoire habituel pour être restaurées en Dordogne. Actuellement masquées par l’échafaudage de la flèche, elles seront pleinement visibles à la fin du mois d’août, après son démontage. Dessinées en 1857 par Viollet-le-Duc – architecte de la flèche – et sculptées par Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, ces seize statues à patine de bronze en cuivre représentent les douze apôtres et les symboles des quatre évangélistes (le lion, le taureau, l’ange et l’aigle). Viollet-le-Duc a d’ailleurs représenté Saint-Thomas, patron des architectes, à son effigie.

