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Riche d’une carrière d’entraîneur de 1.342 victoires en plat, dont 5 à l’étranger, et 408 en obstacle (dont une en Angleterre), Marc Pimbonnet a décidé de prendre une retraite bien méritée après avoir sellé son dernier partant à Aix-les-Bains, ce samedi 5 juillet 2025.
Par
Ludovic Conio
Publié le 05/07/2025 à 13:55
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Une page des courses vient de se tourner avec l’annonce de la retraite de Marc Pimbonnet, ce samedi 5 juillet 2025 à Aix-les-Bains. Rentré dans le métier comme apprenti jockey dans les années 70, où il avait passé le poteau en tête à une centaine de reprises, Marc Pimbonnet avait dû, suite à un accident de voiture, mettre fin à sa carrière de pilote, en 1984. Mais la passion étant plus forte que tout, il avait, dans la foulée, décidé de se lancer dans une carrière d’entraîneur. Et les résultats n’ont pas tardé à suivre avec une première victoire, en plat, le 7 avril 1985, à Carpentras, avec Rollo Domino. Le metteur au point lyonnais a aussi fait parler de lui en obstacle, signant un premier succès dans cette discipline quelques mois plus tard, le 2 septembre 1985, à Feurs, grâce à Silly. Le temps passe vite et, quarante plus tard, son nom n’apparaîtra plus sur les programmes, mais ses 1.342 victoires obtenues en plat (5 à l’étranger), avec à la clé 13 trophées au niveau des listeds-races, resteront à jamais gravées dans l’histoire des courses du centre-est de la France. L’obstacle, où il a vu ses pensionnaires dicter leur loi à 408 reprises (dont une fois en Angleterre), lui a également apporté de beaux moments dont trois succès dans le Grand Steeple-Chase de Lyon (listed), en 2006, 2010 et 2014. C’est donc sur l’hippodrome d’Aix-les-Bains que Marc Pimbonnet a décidé de tirer sa révérence, comme il l’a déclaré au micro d’Equidia : “Exhit sera bel et bien le dernier partant de ma carrière. Il y a un âge pour tout. On en reste là, il faut savoir s’arrêter. Je voulais refaire un an, mais je vais avoir 70 ans, des soucis de personnel et il ne me reste que six ou sept chevaux… Si on n’a pas du matériel correct, c’est compliqué d’exister de nos jours. Je préfère arrêter dans de bonnes conditions. Il y a eu des hauts et des bas, mais on ne se rappelle que des bons souvenirs et je serai, de toute façon, toujours dans les courses.”
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