Saint-Xandre : le Défi des foyers à alimentation positive a transformé leurs habitudes

Juil 3, 2025 | Royan

Vendredi 27 juin, à Saint-Xandre, s’est clôturé le Défi des foyers à alimentation positive. Ce challenge, auquel ont participé les Communautés de communes (CdC) Aunis sud, Aunis Atlantique, de l’île de Ré et la Communauté d’agglomération de La Rochelle dans le cadre du projet alimentaire de territoire (PAT), a réuni 40 familles.

« L’objectif était de démontrer qu’il est possible d’avoir une alimentation savoureuse, bio et locale, sans augmenter son budget alimentaire », résume Marion Gomes, chargée de mission PAT pour la CdC Aunis Atlantique. Durant ces six derniers mois, dix familles par intercommunalité, accompagnées par des chefs d’équipes, ont joué le jeu d’une nouvelle alimentation plus végétale. Une fois par mois, elles se sont retrouvées pour des ateliers, mais également des microdéfis toutes les quinzaines.

Les familles participantes ont eu l’occasion de rencontrer des agriculteurs de proximité, de renouer avec la cuisine et le partage qu’elle implique, de redécouvrir les légumes, d’éviter le gaspillage, de manger sain et équilibré au quotidien en prenant le plus de plaisir possible. « Tous les ateliers ont été pensés en amont par un groupe de travail. Seules quatre familles ont abandonné le défi, mais plus pour des raisons personnelles », précise Marion Gomes.

Au décompte des points, l’équipe de l’île de Ré, baptisée L’île flottante, a remporté le défi devant celles d’Aunis Atlantique, de l’Agglo rochelaise et d’Aunis sud. L’île flottante était emmenée par la Couardaise Cécile Giraudeau qui, au quotidien, conseille les entreprises dans l’innovation des systèmes alimentaires. « Les familles ont appris à cuisiner avec moins de viande et de poisson. Avoir une alimentation plus durable avec des achats en vente directe n’est pas forcément plus cher. »

Le Rivedousais Michel Vaudel a joué le jeu, quitte à changer radicalement de mode d’achat de ses matières premières. « Je n’achète plus mon poisson chez le poissonnier, mais directement à des petits pêcheurs en fonction de la pêche du jour. C’est beaucoup moins cher. » Une seconde édition du défi pourrait voir le jour en 2026.