Pourquoi au lac ? Car le risque d’inondations compromettait un réaménagement complet et durable sur la zone autrefois ciblée (15 % de la surface, selon le maire). Et car la proximité avec le collège Kattalin Elizalde édifié et administré par Seaska permet d’espérer des subventions de l’État dédiées aux établissements scolaires qui ne disposent pas d’équipements sportifs, répond le premier élu senpertar.
« Sauf qu’aujourd’hui, si on veut faire quelque chose d’adapté, sans négliger aucun sport, on serait entre 15 et 20 millions d’euros. Et il est évident que la capacité financière de la commune ne le permet pas », refroidit-il immédiatement. Renvoyée à des jours meilleurs lors d’un conseil municipal en février (il était alors question de 12 à 15 millions d’euros, NDLR), cette idée plus précisément fléchée sur la route de Souraïde ne pourrait être envisagée plus concrètement qu’au cours du mandat prochain, temporise l’édile.

Vincent Dewitte/ « SO »
« Il faut se donner deux ou trois ans pour continuer à rembourser nos crédits puis repartir sur en emprunt. Il faudra aussi sans doute essayer de raisonner sur une notion de centralité, en associant les communes de Sare ou de Souaïde et en mettant la CAPB dans la boucle du projet », voit un peu plus loin l’actuel locataire de la mairie.