« Il a suffi de deux écervelés pour gâcher la fin de soirée. » Dans un commentaire posté sur Facebook en réaction à un article du Parisien, Bruno Gallier, maire (LR) de Brunoy (Essonne), s’est dit « scandalisé » par les violences qui ont terni la joie « des milliers de jeunes » venus profiter des concerts organisés sur l’île de Brunoy ce samedi 21 juin pour la Fête de la musique.
Lors des festivités, au moins cinq jeunes spectatrices ont en effet été victimes de piqûres, dont le nombre reste à déterminer. Les victimes ont été immédiatement prises en charge par les équipes de secouristes présentes sur place. Elles ont ensuite été transférées vers un hôpital pour effectuer les vérifications d’usage.
En conclusion de son post, Bruno Gallier a assuré que « les victimes, très choquées hier soir, vont mieux » et que « des plaintes seront déposées par les parents et la ville ». Dans son message, il laisse par ailleurs entendre que deux hommes seraient les auteurs des faits, sans que nous soyons pour l’heure en mesure de vérifier cette information.
Et le maire de taper du poing sur la table : « Combien de temps encore accepterons-nous que les réseaux sociaux véhiculent des messages tels que ceux consistant à inviter à aller piquer les filles sur les concerts ? »
Dans les jours précédant la fête de la musique, certains comptes ont ainsi mis en garde leur communauté contre de mystérieux appels à piquer des femmes le 21 juin, comme dans ce message relayé notamment par l’influenceuse féministe Abrège sœur.
Brunoy n’est pas la seule commune à avoir été le théâtre de tels agissements lors de la Fête de la musique. À Paris, onze femmes ont indiqué aux forces de l’ordre avoir été victimes de piqûres, dans différents arrondissements. Au moins deux d’entre elles ont été transportées à l’hôpital. À Asnières (Hauts-de-Seine), huit femmes ont rapporté à la Croix-Rouge avoir subi des faits similaires alors qu’un important rassemblement avait lieu sur la place de la mairie. L’une d’entre elles a été transportée à l’hôpital.