La course interne en vue de la présidentielle vient de démarrer au PS. Ce dimanche après-midi, le député Jérôme Guedj a donné rendez-vous à ses fidèles à l’espace Jean Mermoz de Massy (Essonne), centre d’activités associatives et périscolaires, qu’il fréquentait dans son enfance. C’est là aussi que se sont jouées, au fil des années, toutes ses élections locales, car le bâtiment est un bureau de vote « crucial » de la ville.
Dans ce lieu lourd de symboles pour lui, l’élu a annoncé, ce 22 juin, qu’il faudra compter sur lui dans la perspective de l’élection de 2027. « Il y a un an c’était le lieu de ma victoire aux législatives, dans la clarté », retrace-t-il devant deux cents personnes, parmi lesquelles la sénatrice socialiste Laurence Rossignol. Il avait alors refusé d’endosser l’étiquette du Nouveau Front populaire. Et d’enchaîner, devant Claude Germon, l’ancien maire de la ville et mentor de Jean-Luc Mélenchon : « Face à l’extrême droite, la gauche ne peut pas tortiller du popotin : il ne faut jamais céder aux facilités de la brutalisation… »