Lors du dernier conseil municipal du 27 mai, Béatrice Le Calvez, Thomas Dommartin et Alain Piffault ont présenté leur démission. Élus en octobre dernier lors des élections partielles pour compléter le Conseil municipal, ils annoncent une décision mûrement réfléchie.
Béatrice Le Calvez explique : « Ma décision a été prise à la suite de nombreuses divergences de point de vue avec les élus en place concernant la gestion de la commune. Dès notre arrivée au conseil, nous avons alerté le maire, Nicolas Boncens, sur nos inquiétudes sur la faisabilité du projet du lotissement avec le promoteur Eden et donné notre point de vue en alertant sur les risques de ce projet qui ne nous semblait pas être en phase avec les besoins de la commune ; sur les dangers de la délocalisation de notre école et des projets à l’étude pour un regroupement scolaire dans une autre commune voisine, sans que nous ne soyons porteurs d’un projet pour maintenir notre école ; et sur l’avenir et la mise aux normes de notre caserne de pompiers située dans la commune de Cram-Chaban qui nécessite des travaux d’agrandissements pour accueillir un nouveau véhicule, et qu’il est important de conserver. »
L’élue ajoute : « Nous avons été entendus, mais nos positions n’ont pas été prises en compte. Tous ces projets sont au cœur des discussions des villageois qui nous ont élus et qui nous ont accordé leur confiance pour les représenter au sein du Conseil municipal. »
Béatrice Le Calvez annonce : « Ne pouvant plus remplir notre rôle correctement, par une mise l’écart et un manque d’intégration par le Conseil municipal, nous avons préféré démissionner et rejoindre le collectif citoyen La Parole grévoise. Nous continuerons à œuvrer pour notre commune et à porter la parole des villageois auprès du Conseil municipal et des instances compétentes avec le collectif citoyen. »
Ce dernier nouvellement constitué est entièrement mobilisé sur tous les sujets évoqués ci-dessus et bien d’autres et « nous porterons ensemble un nouveau projet et un nouvel avenir pour notre commune en 2026 », conclut l’élue.