FISE MONTPELLIER. « Mon ambition est de rivaliser avec l’aura du football » : avec 300 000 visiteurs, le festival a parfaitement effectué sa mue

Juin 2, 2025 | Montpellier

Le patron du Fise Hervé André-Benoit tire un bilan ultra-positif de la 28e édition à Montpellier, qui s’est tenu jusqu’à ce dimanche 1er juin sur les rives du Lez.

Pari réussi pour le Fise. Avec environ 300 000 spectateurs sur les cinq jours de l’évènement, le festival a confirmé sa belle dynamique de l’an passé avec quelques indicateurs en progression. Pour sa deuxième édition en format payant, le rassemblement a fait carton plein en termes d’ambiance et performances. « C’est une très belle édition avec un niveau sportif de folie. On a le meilleur public du monde en plus », se réjouit le patron du Fise, Hervé André-Benoit. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance : « On faisait un saut dans le vide. On a constaté que l’approche « early bird » (premiers pass) a extrêmement fonctionné. On a fait seulement 25 % de la billetterie sur la dernière semaine. Ça a totalement changé et ça veut dire que notre public est fan du Fise. »

Les conséquences du format payant ont été confirmées pour cette 28e édition avec un public moins nombreux, plus spécialiste et familial. « C’était très zen. On a moins de monde qu’avant. C’est beaucoup plus confortable et on a pu améliorer la zone « food court » (alimentation) », détaille le Montpelliérain.

La réussite de la partie gratuite

Autre changement, la partie gratuite, située sur la place Georges-Frêche, a vu son affluence explosée. « Ce n’était pas du tout boudé. L’an dernier, c’était tranquille. Cette année, ça a tourné les cinq jours à fond. Le vendredi soir, on a eu beaucoup plus de monde »,

Et cela malgré la grosse concurrence de la finale de la Ligue des champions de football. « Il y avait un sacré challenge. Depuis des années, mon ambition, c’est qu’un jour, tous ces sports réunis, on arrivera à rivaliser avec l’aura du football. Hier, c’était une première étape. Ça s’est bien passé avec 15 000 personnes réunies »,

Une année sans gros débordements

Cinq jours de festivités sans grands incidents. Détonnant par rapport aux précédentes éditions. « On a eu une petite alerte, jeudi soir, avec des tags sur le Corum. J’ai demandé au speaker de prendre le temps de passer un message, le vendredi soir. Les festivaliers nous ont écoutés. Le Fise a une parole qui compte pour eux. »

L’an prochain, Hervé André-Benoit espère continuer sur cette dynamique tout en réfléchissant à quelques nouveautés : « J’ai des idées pour attirer un autre public. J’aimerais beaucoup faire venir le freestyle motocross en électrique. »