Les Mousquetaires du désert de Pont-l’Abbé-d’Arnoult partent à l’aventure au Maroc

Mai 22, 2025 | Royan

Le départ était fixé à 7 heures du matin ce 3 mai pour les quatre vénérables 205 Peugeot de l’association de Pont-l’Abbé-d’Arnoult Les Mousquetaires du désert, rassemblées, harnachées, prêtes pour une folle aventure au Maroc. Sans détailler l’organisation des huit pilotes artisans saintongeais, l’ambiance au départ laissait augurer des moments intenses en émotions diverses : toujours ensemble dans les incidents, le sable, la joie, le partage.

Dans le bolide 247, les frères Mehdi et Miroyne Ferrari, forts de leur belle expérience en 2024 sur le 205 Trophée, ont entraîné amis et famille dans cette 18e édition qui s’est tenue du 5 au 14 mai. Dans la 117, Emmanuelle Bourguignon et Justine Lemoine reconnaissaient que leur « joyau » capricieux manquait de direction assistée.

Après trois équipages d’amis partis la veille, les quatre voitures remplies comme des œufs se sont avérées être des cougars intrépides, nées entre 1986 et 1995 : 40 ans, c’est aussi l’âge moyen des membres des quatre équipages qui ont affiché leur sens essentiel de la famille et de l’amitié, avec l’humour et les certitudes liées à leur expérience pour ceux qui connaissent, et la confiance innocente pour ceux qui vont découvrir : « Tu n’as pas oublié tes tongs, au moins ! », disait celle qui voulait prendre sa chaise de camping, mais qui se contenta de sa glacière dans la 205, dont le coffre était déjà rempli de jeux, de fournitures scolaires et de vêtements prévus dans l’aspect caritatif du périple au Maroc (surtout après le tremblement de terre).

La 122 de David Parenteau et Quentin Dupeux précédait la doyenne 248, ancienne beauté noire et rouge, pilotée par Jean-Christophe Paoli et Anthony Depucelle, « couleur Agence tous risques, avec Barracuda et Looping » et outrageusement décorée pour camoufler un moteur affichant 517 000 km. Le départ fut aussi bruyant et joyeux que le passage de la caravane du Tour de France ! Direction Algésiras, Tanger, Marrakech, avec l’envie de participer ensemble à une cause humanitaire.