DIRECT. Immobilier : quelle est la tendance des prix ? Faut-il vendre ou acheter ? Où faire de bonnes affaires ?

Bonjour Mimi. L’attentisme est rarement bon sur le marché immobilier. Attendre 2027 peut vous faire assumer des frais d’entretien pendant un an. Si vous espérez une remontée des prix, vous pouvez toujours mettre en location votre bien d’ici là, la demande étant forte notamment dans la région Bretagne sud. Mais ne vous attendez pas non plus sur les prochaines années à voir les prix remonter aussi vite qu’en 2021 et qui pour la plupart, sont revenus à un niveau plus raisonnable (plus adaptés au budget des acquéreurs) au cours des deux dernières années.

Bonjour Flo. Avec votre budget, vous pourriez tout à fait investir dans un studio dans une ville moyenne française où la tension locative est importante faute d’offre disponible. Je vous conseille d’aller en priorité sur une ville que vous connaissez et de vous renseigner auprès d’un expert local pour vérifier la demande locative sur place. 

Bonjour Tharthur. Plus la durée est longue, plus le coût du crédit est élevé. En outre, le marché parisien nécessite un apport important (l’équivalent de 5 ans de loyers minimum) pour négocier un bon taux d’intérêt pour un primo-accédant. Dans la capitale, on dépasse les 20 ans de crédit en moyenne. Si votre projet concerne une revente avant 20 ans, la durée du crédit impactera surtout si vous conservez moins de dix ans ce bien. En d’autres termes, privilégiez une durée d’emprunt courte si vous pensez revendre avant dix ans. 

Bonjour Laurent. Notre réponse dépend de la localisation précise de votre bien. Il y a un phénomène d’attentisme de la part des acquéreurs qui, d’une part sont limités par un budget financé à crédit pour l’immense majorité d’entre eux, et d’autre part, doivent effectuer le bon choix face à une offre assez importante dans votre département. Les conditions politiques et économiques jouent aussi en effet sur la confiance car un acheteur doit pouvoir se projeter en général sur une durée proche de celle de son crédit. Si un emprunt est signé sur vingt ans, est-ce que la valeur de mon bien n’aura pas négativement évolué d’ici là ? 

Bonjour Sofieanvy. Ce n’est pas tant le département qui joue sur la dynamique de marché mais plutôt l’attractivité des villes qui le composent. Actuellement, les acheteurs en Ile-de-France vont chercher en priorité une localisation bien desservie à distance idéale entre un lieu de travail et des centres d’intérêt (services, verdure…).

Les appartements suscitent ainsi à la vente plus d’intérêt que les maisons dans une majorité de départements franciliens. Si vous souhaitez vendre un bien qui bénéficie d’attraits et de proximités des principaux centres d’intérêt, vous ne devriez pas avoir de souci à trouver un acquéreur.

Bonjour Elie. Le mieux est d’en parler auprès d’un conseiller en crédit. Actuellement, les taux oscillent entre 3% et 3,2% sur vingt ans mais nécessitent un bon dossier. Il est difficile de se prononcer sur une baisse éventuelle des taux à venir. Aujourd’hui, ils se maintiennent dans cette fourchette alors qu’on aurait pu penser qu’ils repartent à la hausse à la fin de l’année. Les contextes politique et économique d’ici au printemps prochain vont forcément peser sur l’évolution des taux d’intérêt.

Bonjour Boby. Issy-les-Moulineaux est dans le Top 10 des communes franciliennes les plus onéreuses (Neuilly, également dans les Hauts-de-Seine, est à la première place du podium en France, devant Paris). Sur place, il faut compter un petit moins de 500 000 euros pour un T3 actuellement avec un prix au mètre carré moyen affiché, tout type de biens confondus, inférieur à 7 900 euros. C’est un tarif en baisse de 200 euros par m2 par rapport à la même période de l’an dernier, principalement sur les appartements familiaux de quatre pièces et plus. Globalement, la demande y est toujours très forte. Le marché est à l’image de celui d’un arrondissement parisien avec des prix qui peuvent baisser mais remontent parfois aussi vite.

Bonjour Rototo. Nous vous conseillons davantage de vous tourner vers des communes périphériques des villes moyennes afin de trouver un bon compromis entre une maison à prix raisonnable et une proximité des services qui pourraient vous être utiles. Il est important de se renseigner sur la dynamique de votre future commune (post-élections municipales 2026) pour vous assurer de l’intérêt à venir des services et des infrastructures.

N’hésitez pas à vous faire aider par des experts locaux qui pourront vous orienter.

Le bon sens et la raison, Ginger, nous pousseraient à ne pas nous endetter au maximum de nos possibilités sachant qu’il y a toujours des frais supplémentaires après l’achat de décoration, d’aménagement pour en faire votre « cocon ».

Bonjour Patrice. Globalement, on constate que la moitié des arrondissements – les 9 premiers et le XVIe arrondissements – sont au-dessus des 10 000 euros le m2 quand les autres restent en dessous. Sachez que le prix par m2 varie beaucoup en particulier à Paris du fait des extrêmes importants entre les biens les moins chers et ceux les plus chers. Je vous conseille plutôt de regarder les données sur les prix médians par typologie de biens pour avoir une meilleure idée des attentes des acquéreurs. Un exemple ? Dans le XVe arrondissement, le prix médian est stable aux alentours de 600 000 euros depuis début 2024 alors que le prix moyen au mètre carré a beaucoup varié, entre 9000 et 10 000 euros sur cette période.

Bonjour Céline, les premiers signes de reprise portent sur l’intérêt des acquéreurs sur les annonces de biens à vendre. Les données que nous vous transmettons sont des moyennes franciliennes de mise à disposition des annonces sur notre plateforme et non d’un délai de vente. Ces résultats varient beaucoup entre les principales villes et les zones plus excentrées. Le dynamisme francilien actuel se porte principalement dans les grands espaces urbains, là où les prix ont été davantage corrigés pour s’adapter à la demande. Les effets post-crise sanitaire de rêve de maisons à quelques heures de Paris ne sont plus d’actualité et on constate encore dans quelques communes des prix affichés encore trop élevés pour une demande qui s’est fortement freinée.

Bonjour Ludo, le prix médian des studios (autant de biens vendus à un tarif inférieur que supérieur) dans le XVIIe arrondissement s’élève à 220 000 euros (prix affichés, frais d’agences inclus mais hors frais de notaire) sachant que depuis 2022, on était plus proche des 200 000 euros. Les prix ont augmenté depuis ce printemps sur l’offre disponible en raison d’une demande plus forte sur les appartements aux prix les plus intéressants. Dans le XVIIIe arrondissement, les prix médians des studios atteignent les 199 000 euros actuellement, un tarif qui a peu évolué ces dernières années dans l’arrondissement où la demande est moins forte dans ce segment une pièce.

Les prix parisiens resteront toujours hauts, quelles que soient les époques et la demande est toujours très forte sur les petites surfaces. Il est important de bien regarder les commodités à proximité, notamment la desserte des transports, de votre futur achat pour vous garantir un bon investissement à Paris. En effet, tous les services que vous pourrez trouver à proximité de votre logement donneront toujours plus de valeur à votre bien.

Non ! Les agences immobilières ont dû faire face à une crise du logement majeure. Certaines ont malheureusement dû fermer leurs portes du fait d’un fort rétrécissement du marché. Concernant l’IA, il s’agit d’une technologie exceptionnelle qui facilitera grandement les acquéreurs dans la sélection de leur futur bien. Cependant, rien ne remplacera la poignée de main, la connaissance du quartier, l’expertise-métier de votre conseiller immobilier. Son métier va certainement évoluer mais il sera toujours présent pour vous accompagner et sécuriser votre transaction. 

Bonjour Raphaël. On peut imaginer une stabilité des prix jusqu’au printemps prochain néanmoins les élections municipales de mars vont avoir un impact probable sur l’évolution des prix. 

Bonjour Ange. L’immobilier répond à une économie de marché, il est dicté par l’offre et la demande. Donc les différences de prix que vous évoquez entre Paris et la Bourgogne dépendent également des commodités à proximité, des réseaux de transport, du bassin d’emploi et d’autres éléments qui favorisent les grandes agglomérations et Paris en particulier. Les frais de notaire, mal nommés, correspondent aux droits de mutation et eux sont fixés par la loi. De la même façon, les frais d’agence sont encadrés et définis en fonction du prix du bien (environ 4 à 5 % de moyenne).

Bonjour Lydia. Notre conseil pour éviter toutes les erreurs et déconvenues est de passer par les services d’un agent immobilier. Les acheteurs ont besoin d’être rassurés dans un marché encore fragile. Le projet d’une vie nécessite d’être accompagné le mieux possible.

Bonjour Lisa, notre analyse sur le troisième trimestre 2025 nous indique un délai moyen de publication sur Bien’Ici au niveau national de 81 jours. Ce délai a été réduit de 6 jours par rapport à la même époque l’an dernier. En Ile-de-France, le délai moyen, compte tenu du dynamisme de la région, est de 65 jours actuellement, c’est une semaine de mois qu’il y a un an. Pour l’Essonne en revanche, le délai de publication des annonces est plus important que dans les autres départements de la région avec une moyenne de 88 jours : 83 jours pour les appartements et 93 pour les maisons. La raison ? Dans l’Essonne, le volume d’offre laisse à l’acquéreur plus de choix. Sur le segment des maisons où il y a plus d’annonces, nous assistons à une baisse de la tension du marché à l’achat qui allonge les délais de publication et donc de vente. 

Bonjour Lamark, nous avons observé une reprise générale de la demande dans l’ensemble des quartiers de Paris, selon les profils : les familles vont s’intéresser aux quartiers périphériques et principalement ceux du nord et du sud. La diagonale du XVIIe et XIIIe arrondissements restent toujours très demandée. Les investisseurs privilégieront toujours de petites surfaces dans le centre de Paris. 

Bonjour Dacodac, c’est toujours le bon moment d’acheter car il dépend principalement de votre situation personnelle. Sur cette fin d’année 2025, nous avons vu les prix des biens s’ajuster, les taux de crédit se stabiliser (autour de 3,2% mais le taux varie en fonction de votre dossier), ce qui offre une opportunité pour vous de finaliser une transaction dans les meilleures conditions à date.

Bonjour Jessica. Nous sommes dans une phase d’apprentissage et de développement des outils IA liés à l’immobilier. Certains outils que vous évoquez existent déjà, gratuits ou payants. Pour les autres, ils seront certainement disponibles dans quelques mois. Je vous conseillerai toujours de vous rapprocher du professionnel de l’immobilier de votre quartier pour affiner votre projet (estimation du prix, visite réelle ou virtuelle, montage du dossier financier).