Avant la Révolution, les protestants ne pouvaient pas être inhumés dans les cimetières paroissiaux catholiques situés souvent autour des églises. Ils étaient enterrés clandestinement dans leurs jardins ou leurs champs. On peut ainsi découvrir des sépultures au détour d’une haie, derrière un muret et parfois même au milieu d’un lotissement. Elles ont tendance à disparaître faute d’entretien, par négligence, quand ce n’est pas par volonté délibérée de les éliminer lors de constructions nouvelles, selon l’association. Cependant, elles font partie du patrimoine et sont des marqueurs de l’histoire régionale.
Michèle Guéri-Langlois, présidente de l’ASCFP, traitera tout particulièrement de la réalité juridique de ces cimetières.