Alors que l’aide active à mourir a été voté à l’Assemblée à la majorité absolue par 305 députés le 27 mai, l’instabilité politique n’a cessé de reporter l’examen du texte. Le Sénat devrait légiférer en janvier, quand l’Assemblée abordera la seconde lecture du texte en janvier.
Mais ce calendrier ne rassure pas Olivier Falorni : « Cela ne lève pas nos inquiétudes et nos doutes, instruits par les désillusions passées, écrit-il. Le temps s’écoule et le calendrier se rétrécit. Tout nouveau report condamnerait l’espoir de voir ce texte définitivement adopté avant les échéances électorales de 2027. »
Aussi, ce mardi à La Rochelle, Olivier Falorni a demandé au chef de l’État, au cas où l’enlisement du texte se confirmait, d’organiser un référendum : « Si cet enlisement se poursuivait en début d’année prochaine, écrit-il, nous vous demandons solennellement de consulter directement les Français par référendum avant l’été 2026 sur les textes de loi votés en mai dernier par les députés. »

