Des grilles entourent désormais la partie incendiée de Réunion. Pas la meilleure des vues pour les voisins immédiats qui habitent à Fidji, tout comme pour les habitants de Réunion qui occupent la partie non touchée par les flammes. « Nous avons fait tout notre travail social, maintenant c’est entre les mains des avocats », indique l’élue.
La première adjointe a notamment une pensée pour des personnes restées dans le quartier et qui doivent se reconstruire. « Un couple a été relogé à Fidji et tous les matins, quand ils se réveillent, ils voient le bâtiment Réunion où ils habitaient et où il n’y a plus rien, détaille Marie-Christine Millaud. Il y a le traumatisme mais il n’y avait pas tant de logements que ça. Psychologiquement, c’est très violent pour eux. Et nous ne pouvions pas les laisser dans les mobile homes. »
Le lien avec le Centre communal d’action sociale (CCAS), très fort au moment du sinistre, demeure aussi, sous une autre forme mais tout aussi essentielle. « Certains sinistrés viennent encore nous saluer, ils ont besoin de cette relation avec les agents du CCAS. Psychologiquement, certains sont vraiment marqués, ils ont tout perdu. »

