Au 1er janvier, soit moins de trois mois avant les élections municipales, la Communauté d’agglomération de La Rochelle prendra officiellement une compétence institutionnelle supplémentaire : celle de l’action sociale d’intérêt communautaire.
Alors, il ne s’agit en rien pour l’Agglo de se substituer aux communes, notamment dans le soutien aux centres communaux d’action sociale – celui de La Rochelle entamant un plan de redressement -, explique Antoine Grau, premier vice-président. Mais de « coordonner les actions communales sur l’enfance et la petite enfance » à l’échelon des 28 communes, dès lors que celles-ci revêtent un caractère intercommunal.
La nouvelle compétence couvre également le contrat local de santé, confié au vice-président Marc Maigné, maire de Nieul-sur-Mer. Au 1er janvier, la compétence du soutien à l’enseignement supérieur local est également élargie à la vie étudiante, de l’accueil à la question du logement.
Antoine Grau relève que, statistiquement, la démographie étudiante est à la baisse, en France. Ce qui va générer davantage de concurrence entre villes universitaires pour remplir les campus. L’Agglo de La Rochelle vise, ainsi, à se donner davantage de moyens pour agir, notamment sur le logement étudiant, afin d’épauler l’Université de La Rochelle dans cette compétition d’attractivité.
Le vice-président à l’enseignement supérieur, Vincent Demester, était déjà investi sur ce sujet comme sur celui de la coordination des actions pour l’enfance et la petite enfance. La prise de compétence institutionnelle vient formaliser une orientation politique mais permettra aussi, si l’assemblée le décide, d’élire un vice-président dédié.
La modification des statuts de la collectivité vient d’être validée par arrêté préfectoral. Malgré quatre communes qui n’y étaient pas favorables (Aytré, Esnandes, Saint-Christophe et Sainte-Soulle).
Après cette étape, il faut encore un vote du conseil communautaire qui aura lieu, vraisemblablement, à la réunion publique de décembre.

