Base aérienne de Saintes : « Nos meilleurs mécaniciens sortent de cette école »
Croissance des effectifs, adaptation au numérique, locaux qui grincent, le colonel Sébastien Bleunven a décrypté l’évolution de la base aérienne 722 avant de passer le commandement à Ghislain Mifurt
Cela donne un total de 1 090 salariés directs ou indirects. En ajoutant les conjoints et les enfants, on arrive à une population de 1 930 habitants. L’Insee cible une « zone d’influence » de 13 communes, de Saint-Porchaire à Montils, de Tesson à Chaniers, qui concentre 92 % des emplois salariés, mais aussi 56 % des lieux de résidence des personnes concernées. « Dans ce périmètre, 5 % des emplois et 3 % des habitants sont liés à sa présence », relève l’étude.
Dans le détail, les deux communes d’implantation, Les Gonds et Thénac, accueillent 650 habitants liés à la base, soit 19 % de leur population cumulée. Pour la seule ville de Saintes, 190 habitants, soit 1 % de la population, sont « économiquement liés à la base ». « Les emplois générés par les dépenses de consommation se situent dans un large éventail d’activités, principalement dans la santé et l’action sociale, l’administration publique et le commerce », poursuit l’Insee. En 2023, la base a dépensé 1,6 million d’euros pour son fonctionnement auprès d’entreprises basées dans le territoire observé.
Saintes : l’école de l’armée de l’air glorifie le passé et prépare le futur
La promotion 155 porte le même nom que celui donné à l’école d’enseignement technique, le capitaine Albert Raffin. Un diplôme en systèmes numériques a été lancé à la rentrée