Entre les sympathisants de la liste que conduira l’agent immobilier Michael Malvé en mars prochain et ceux venus en « espions », d’une autre liste royannaise ou même d’une autre commune, l’affluence réelle était encore maigre, jeudi 16 octobre, à la nouvelle réunion publique de Royan Avenir, au Carel. À la décharge de la première liste à s’être déclarée, dès février 2024, les prochaines élections municipales ne comptent pas – encore – parmi les préoccupations des électeurs, à Royan comme ailleurs.
À Royan, Michael Malvé dévoile déjà ses premières propositions pour les élections municipales de 2026
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Fin novembre 2024, Royan Avenir avait déjà défloré les grands axes de son futur programme. L’approche était encore générale, à l’époque. Michael Malvé et ses futurs colistiers ont été plus précis, jeudi 16 octobre, sur leurs intentions concrètes. Sans tout dévoiler encore, l’agent immobilier et sa garde rapprochée ont détaillé plusieurs propositions, dans les domaines du développement économique, de la sécurité et du stationnement, des sports, de la culture et de la santé.
Stationnement payant
Une conserverie. Entrant dans le vif du sujet du développement économique de Royan, Marlène Duclos a révélé le premier projet de Royan Avenir dans ce domaine. « Créer une conserverie pourrait entraîner la création de 150 emplois, directs et indirects », assure la cheffe d’entreprise.
« Je suis pour que le boulevard Briand devienne réservé aux piétons et aux vélos »
De manière tout aussi concrète, Royan Avenir a déjà posé les bases de sa politique en matière de stationnement. Faisant fi du classement « espaces boisés classés » bloquant le réaménagement de la Tache verte, Michael Malvé y voit un espace idéal pour développer des parkings, en plus de son idée d’un parking en silo (à étages) rue de l’Électricité. « Je suis également pour que le boulevard Briand devienne réservé aux piétons et aux vélos. » Marlène Duclos, sur le sujet, a laissé entendre qu’en hyper-centre, « le stationnement deviendrait payant, l’été ».
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Au fil d’une réunion courte mais dense, rythmée, Royan Avenir a révélé son intention « d’étendre la rénovation du front de mer jusqu’au port et même à l’embarcadère du bac », d’augmenter le nombre de caméras de vidéosurveillance, notamment aux entrées de ville, d’œuvrer activement au désenclavement de Royan, en réclamant par exemple le prolongement de la 2×2 voies Saintes-Royan.
Le casting se dévoile
Cette nouvelle apparition publique de la liste Royan Avenir éclaire aussi, très partiellement encore, sur sa composition. Cheffe d’entreprise, impliquée au sein du Club des entreprises Royan Atlantique, Marlène Duclos, 59 ans, tient un rôle central au côté de Michael Malvé. Il lui revient visiblement de porter les propositions de Royan Avenir en matière de développement économique et de désenclavement de Royan.
Les thèmes liés à la sécurité, au stationnement et aux sports semblent dévolus à Maxime Lahondès, 47 ans, ancien gendarme aujourd’hui à la tête d’une société de sécurité, connu aussi localement pour avoir présidé le Roc Garden Tennis et, surtout, créé l’Open international de beach-tennis. Autre visage connu, sur le front de mer et au Garden Tennis, celui de Gérard Marcaille, 74 ans, rapporteur jeudi des sujets en lien avec le « bien-vivre à Royan » et l’urbanisme. Pour le reste du casting, il faudra attendre le prochain épisode de la campagne au long cours de Royan Avenir.