« L’idée de la WTT, c’est de rester et d’ancrer ce tournoi à Montpellier » : les annonces de Christophe Legoût à un mois de l’événement

Oct 6, 2025 | Montpellier

L’ancien N.14 mondial, patron des compétitions à la Fédération, prépare activement le WTT Champions de Montpellier, qui se disputera du 28 octobre au 2 novembre.

Comment se présente la deuxième édition du WTT Champions de Montpellier, à la Sud de France Arena ?

Plutôt très bien. Nous avions été agréablement surpris par la première édition organisée en un temps record, avec les Jeux Olympiques au milieu de tout ça. On espère réaliser quelque chose d’aussi beau, voire d’encore meilleur. En tout cas, on y met tous les ingrédients. Il nous reste un mois pour fignoler tout ça.

Le contrat entre Montpellier et la Fédération internationale pour l’organisation de ce WTT court jusqu’en 2026. Sera-ce alors la fin du ping à l’Arena ?

Je ne dirais pas ça. L’idée de la WTT, c’est de rester et d’ancrer ce tournoi à Montpellier. Pour l’instant, le contrat est signé jusqu’en 2026. Des discussions seront entamées d’ici là.

Un WTT Champions à Montpellier en 2027 n’est donc pas à exclure…

La WTT, la Ville, la Région et la Sud de France Arena vont en discuter. Ça pourrait aboutir, je l’espère, pour 2027 et au-delà, pour les années futures. Il n’est pas encore trop tard.

De quel montant parle-t-on pour boucler le budget de cette manifestation ?

L’an dernier, le budget du WTT était d’un peu plus de 2,2 millions d’euros. Cette année, on est sur 2,5 M€.

Outre le prize money (500 000 $), que proposez-vous aux joueurs pour les faire venir ?

Tous les joueurs qualifiés pour le tableau final sont invités, de la veille de leur premier match au lendemain de leur défaite. Ils sont tous logés dans un hôtel 4 ou 5 étoiles, dans des conditions de rêve. Les déplacements, en revanche, sont à leur charge. S’ils veulent voyager en première classe… J’aurais bien aimé jouer à cette époque (rires).

Sauf blessure de dernière minute, les dix meilleurs joueurs et joueuses du monde seront à Montpellier. Confirmez-vous ?

C’est ça, exactement. L’année dernière, il y avait eu quelques défections, notamment du côté des Chinois. Sur le moment, on s’était dit : « Mince, les meilleurs ne sont pas là. » Et puis très vite, la perspective qu’un Français l’emporte et mette un peu plus le WTT en lumière, c’était plutôt cool. Là, ils sont tous et toutes annoncés. C’est top, ça promet de belles empoignades.

Félix Lebrun, vainqueur l’an passé à domicile et finaliste à Pékin ce dernier week-end, peut-il conserver son titre ?

Je pense que c’est possible. L’année dernière, les Français, notamment Alexis et Félix Lebrun, étaient arrivés en pleine confiance au lendemain des championnats d’Europe (Ndlr : Alexis avait décroché l’or en simple et en double avec son frère). En termes de com’, ça avait boosté l’événement. S’ils ont la bonne idée de récidiver cette année encore et que les autres suivent (Gauzy, Coton, Poret…), ça devrait favoriser la vente des billets.

Où en êtes-vous à ce niveau, à un mois de l’événement ?

On est sur la même courbe qu’en 2024. C’est plutôt chouette. Pour le week-end final, c’est déjà quasiment sold out (guichets fermés). L’enjeu, maintenant, c’est de remplir les tribunes en début de semaine et de tournoi, quand tous les joueurs français sont encore là.

Une place lors de ces premiers jours, ça coûte combien ?

Pour les places les moins chères, on parle de 5 à 8 euros selon les sessions. C’est donné. Même tout en haut de la Sud de France Arena, on voit hyper bien, on vibre et on entend la balle.