Pas de chance pour les organisateurs du Triathlon des Corsaires à Socoa. L’an dernier, la fermeture des plages avait supprimé l’épreuve de natation. Cette fois, ce sont les rafales de vent sur la corniche qui ont contraint les responsables de l’Aviron Bayonnais à réduire le parcours cycliste. « On avait prévu 4 tours mais on s’est vite aperçu que les coureurs éprouvaient des difficultés pour tenir leur équilibre face aux puissantes rafales de vent, on a réduit à deux tours », précisait le président Vincent Berron.
Yannis Bachir enfin
Ces dernières années, les visiteurs avaient raflé la mise. Cette fois, les locaux se sont imposés sur leur terre avec le triathlète de Saint-Pée-sur-Nivelle Yannis Bachir et la Bayonnaise Émilie Morier. Yannis Bachir enfin prophète chez lui après sa 3e place de l’an dernier et sa 2e à Saint-Jean-de-Luz. Sorti de l’eau en tête devant Émilie Morier et le champion de Bilbao Xabier Tijero, Yannis Bachir devra lutter dans le vent face à son rival basque et une Émilie Morier qui brillait encore à vélo. « C’était un calvaire avec le vent. J’ai failli tomber mais en course à pied, j’ai réussi à faire la différence pour prendre ma revanche. » Au final Il devance de 50 secondes Xabier Tijero et d’une minute Émilie Morier.

Georges Soubelet
Émilie Morier en forme
Après ses exploits cyclistes, Émilie Morier retrouvait le triathlon : « Après plusieurs mois sans entraînements, j’ai retrouvé de bonnes sensations. En vélo, c’était compliqué de rouler, la décision de réduire la distance a permis de préserver notre sécurité. » La championne de l’Aviron a franchi la ligne d’arrivée dans un état de fraîcheur remarquable : « C’est pour moi un bon test à un mois des championnats du monde de half triathlon, la concurrence n’était pas la même mais cela m’a permis de remettre de la vitesse, du rythme. »
Et la professionnelle a encore épaté son monde à vélo : « C’est vrai je rentre dans le parc à vélo en première position mais j’ai pris le temps de me changer pour repartir 3e pour les 10 derniers km à pied, j’aurai pu gagner. »