Par
Cédric Nithard
Publié le
5 oct. 2025 à 12h29
Après une première édition organisée en 2023 dans la continuité du Nouveau Sommet Afrique-France tenu à Montpellier deux ans plus tôt, la deuxième Biennale Euro-Africa se déroulera du 6 au 12 octobre. Durant une semaine, plus de 130 événements irrigueront le territoire pour mettre en lumière et renforcer les liens culturels, économiques, scientifiques et institutionnels existants entre l’Europe et l’Afrique dont Montpellier est un acteur fort de ce dynamisme.
Des échanges
Les relations entre l’Afrique et Montpellier ne sont pas nouvelles. Les échanges universitaires, scientifiques et culturels en sont quelques exemples sans oublier les différentes diasporas très actives dans la ville. « Montpellier est une place forte des relations entre l’Afrique et l’Europe. Nous avons voulu poursuivre en tenant un événement qui pourrait mettre en lumière et intensifier ces échanges sous forme de biennale » explique Michaël Delafosse avec en tête « le succès de la première édition et l’intensité des événements tenus comme Sania Sanou faisant danser la Comédie après la prise de parole magistrale dans la salle Molière de Wole Soyinka premier auteur africain prix Nobel de littérature ». Le maire qui voit une valeur symbolique forte dans cette Biennale. « Ce que nous essayons de faire ici, c’est une forme d’écho du monde à une autre conception du monde que celle où les forces du dénigrement, du repli, de la haine et de la peur semblent à l’oeuvre ».
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Place donc à une deuxième édition qui se déroulera dans une quarantaine de lieux de la Métropole de Montpellier. Au programme, plus de 130 événements et 800 intervenants dont 300 venant d’Afrique, représentants une vingtaine de pays. Culture, sport, sciences, économie… tous les domaines seront abordés. Une dizaine d’expositions, des spectacles, des concerts, des rencontres littéraires, des démonstrations de breakdance, un tournoi de basket 3×3… le programme est aussi varié que dense. À l’instar du congrès qui ouvrira la biennale les 6 et 7 octobre au Corum. À travers différentes thématiques, les intervenants venus des deux continents croiseront leurs regards et expériences pour répondre aux grands défis de demain.
Le mouvement
Plus de 70 partenaires sont par ailleurs venus en soutien de l’organisation de l’événement parmi lesquels l’Agence Française du Développement et l’Institut Français, signe que « la Biennale est un des événements majeurs du dialogue entre l’Afrique et la France » se félicite Michaël Delafosse, « Notre sujet c’est le dialogue entre les hommes, du continent européen et du continent africain, et dont Montpellier se veut un point de jonction en disant que nous sommes très fiers d’être une ville cosmopolite car une ville cosmopolite c’est une ville qui s’enrichit et peut dialoguer avec le reste du monde ».
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Avec comme thématique le mouvement, développée sous différents axes, Michaël Delafosse met en avant le choix de l’artiste camerounais Barthelemy Toguo pour habiller les tramways de la Ligne 5. « C’est une illustration de cette réciprocité, de cet apport, de cette reconnaissance » souligne-t-il. Enfin, parrain de l’événement, l’historien et politologue camerounais Achille Mbembé tiendra une table-ronde rétrospective et prospective sur les liens entre nos deux continents afin d’explorer les modèles de coopération demain à Montpellier. Comme un résumé de cette 2e Biennale Euro-Africa.
Programme complet sur euro-africa.montpellier.fr.
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