
E. D.
Organisé par Jean-Luc Colia et la Fédération française de psychothérapie et de psychanalyse, le festival explore cette année le thème de la transgression et de la liberté. Le programme alterne entre des projections de films, des débats animés et des petits-déjeuners thématiques.
Ce samedi 4 octobre, les « P’tits déj » de Cinopsy’s font table pleine. Au bistrot de l’hôtel de ville avec Valérie Adrian, pédopsychiatre, à propos de la prise en charge des personnes transgenres, en particulier l’accès aux soins et aux traitements hormonaux. Les questions fusent et la discussion s’étend à la prévention et aux enjeux médico-économiques liés à ces traitements, ainsi qu’à la liberté sexuelle. Passionnant.
Le Café français accueille, lui, deux rencontres, pour évoquer le choix de la fin de vie ou le lien entre psychothérapie et transgression. Les débats sont vivants : « Le succès de ces P’tits déj reflète un manque, souligne Jean Luc Colia, organisateur de l’événement. Ici, nous accueillons plus de 300 personnes sur le festival, de Paris, de Bretagne, d’Alsace, et même de Belgique. »
Dimanche 5 octobre, les matinaux pourront encore profiter des P’tits déj, dans les mêmes cafés (Au Carnaval, Café français et café de l’hôtel de ville), de 8 h 30 à 10 heures en accès libre. Deux films illustreront le thème : « Mes rendez-vous avec Léo » de Sophie Hyde et « L’Événement » d’Audrey Diwan. Les films projetés sont suivis de débats.
Fort de son succès, le concept va s’étendre au-delà du festival. Dès janvier, des « Psy Hours », sortes d’apéritifs-débats, seront lancés pour poursuivre ces échanges tout au long de l’année.