Comme chaque mois, LPI-iad fait le point sur les tendances du marché immobilier sur le mois précédent. En cette fin septembre, les prix semblent évoluer positivement.
Taux Empruntis relevés le 02/10/2025
La hausse des prix s’intensifie sur le marché immobilier ancien
D’après l’étude, la hausse des prix des logements anciens s’est amplifiée cet été. En effet, on observe une augmentation de 3,1 % sur trois mois, + 2,6 % pour les appartements et + 4 % pour les maisons. En août 2025, les prix mesurés en niveau trimestriel glissant ont retrouvé leur niveau de 2022.
Cependant, cette hausse des tarifs crée une dualité sur le marché immobilier en dégradant la solvabilité de la demande. D’autant plus dans l’environnement actuel : tension sur les taux immobiliers et pouvoir d’achat qui progresse très lentement.
D’un autre côté, la reprise facilite la revente des biens immobiliers et crée donc un regain d’activité.
Les prix frémissent en fin d’été pour l’immobilier neuf
Selon le baromètre, le mois d’août a été assez calme pour les ventes de maisons individuelles neuves. Les prix ont baissé 0,6 % sur les trois derniers mois, mais cela n’est pas étonnant, cette période étant habituellement calme.
Cependant, le marché des maisons neuves bénéficie toujours de l’évolution du prêt à taux zéro. Ainsi sur un an, les prix grimpent de 1,8 %.
En revanche, sur le marché des appartements neufs, les ventes sont toujours timides, provoquant une baisse de 0,3 % sur un an. Le niveau des prix entraîne une hésitation de la part des accédants à la propriété. De plus, les investisseurs locatifs se font rares, rendant les ventes encore moins nombreuses.
Toutefois, un frémissement a eu lieu durant l’été. En effet, toujours selon l’étude, une hausse des tarifs des appartements neufs de 1,1 % a eu lieu sur les trois derniers mois.
Une augmentation plus rapide en Île-de-France
Toujours d’après l’étude, 66 % des villes de plus de 40 000 habitants ont vu leurs prix monter sur le marché des appartements anciens. C’est en Île-de-France que cette hausse progresse le plus rapidement. En mai dernier, seules 51 % communes franciliennes voyaient leurs tarifs grimper, elles sont 63 % au mois d’août.
Sur le marché des maisons anciennes, 66 % des villes est concernées par la montée des prix. C’est encore une fois en Île-de-France que la proportion augmente le plus rapidement (57 % en août contre 53 % en mai).
Un ralentissement des ventes
Selon LPI-iad, depuis le début de l’année, les ventes ont nettement ralenti dans des régions qui avaient bénéficié d’une augmentation de leur activité en 2024.
C’est le cas notamment de l’Alsace et de la Lorraine, où la progression des transactions est trois fois moins rapide. Dans ces régions, les prix sont souvent abordables, mais la demande est pénalisée par la situation économique ainsi que par le niveau d’apport personnel exigé.
L’Île-de-France tire encore une fois son épingle du jeu, avec une augmentation de ses ventes de 15 % sur un an, grâce notamment au retour des acheteurs plus aisés, disposant d’un apport plus élevé.
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