Direct. Grève du jeudi 2 octobre : mobilisation en baisse à Montpellier mais toujours déterminée

Oct 2, 2025 | Montpellier

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Rédaction Métropolitain

Publié le

2 oct. 2025 à 10h07
; mis à jour le 2 oct. 2025 à 13h15

L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) appelle à une nouvelle journée de grève ce jeudi 2 octobre. Après les mobilisations Bloquons Tout et la première de l’intersyndicale les 10 et 18 septembre, le Premier ministre Sébastien Lecornu, dont on attend toujours le gouvernement, a rencontré les partis politiques et les syndicats sans avoir semble-t-il convaincu. Quelle sera la réponse de la rue qui entend maintenir la pression ?

15h30 : huit interpellations

Dans son dernier bilan de la journée, la Préfecture de l’Hérault indique que « aucun fait majeur n’est à déplorer dans le département ». Il est toutefois précisé que huit interpellations ont eu lieu à Montpellier pour « des jets de projectiles, des outrages et menaces de mort » et que « les forces de sécurité ont fait usage à neuf reprises de grenades lacrymogènes ». Des faits qui se sont déroulés une fois la manifestation intersyndicale achevée.

13h15 : FO annonce être sorti du cortège

Dans un communiqué, l’Union Départementale FO34 annoncer être sorti du cortège. « La manifestation allait commencer dans des conditions normales jusqu’au moment où un groupe est rentré de force dans le cortège. Ce groupe portait des slogans « politiques » et surtout s’est permis de crier des slogans autres que syndicaux : « A BAS LES JUIFS », « A BAS LES FLICS », « MORT AUX FLICS », « TOUT LE MONDE DETESTE LA POLICE… ». Notre organisation a pour principes fondamentaux : la liberté, la liberté de pensée et de choix individuel, politique, philosophique et religieux de chaque militant. Nous ne pouvons cautionner et nous associer à de tels propos » explique le syndicat.

13h : les chiffres de la mobilisation dans l’Hérault

Comme toujours, les chiffres de la mobilisation différent entre l’intersyndicale et la Préfecture. Pour les premiers, ils étaient 7 000 personnes à manifester à Montpellier contre 4 000 pour les services de l’État. Dans le reste de l’Hérault, la Préfecture en compte 700 à Béziers, 500 à Sète, 180 à Bédarieux, 150 à Lodève, 60 à Lunel, 40 à Ganges et 30 à St-Pons-de-Thomières. En notant avec satisfaction que ces « manifestations, déclarées en préfecture, encadrées par les syndicats, se déroulent dans le calme ». 

12h45 : un blocage dans un lycée à la fac de sciences

À la mi-journée, la Préfecture de l’Hérault fait le point quant aux différents blocages. Comme indiqué ce matin, aucun blocage routier n’a été observé dans le département. Les blocages dans les lycées à Montpellier ont pu être levés à l’exception de celui au lycée Frédéric Bazille. La faculté des sciences de l’Université de Montpellier fait  également l’objet d’un blocage. 

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12h30 : les revendications sont nombreuses

12h15 : la jeunesse était encore très présente

12h : le cortège arrive sur la Comédie

Contrairement à ce qui avait été annoncé, le cortège, moins fourni que le 18 septembre, est arrivé sur la place de la Comédie.

11h30 : ambiance festive et revendicative

11h20 : solidarité avec la Palestine

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11h : le cortège s’est élancé

C’est un long cortège qui s’est élance derrière la banderole de l’intersyndicale « Uni.es pour le progrès et la justice sociale. La colère et les revendications sont nombreuses résumées dans les slogans et les banderoles.

10h45 : la place Albert 1er se remplit

Comme toujours, il faut un peu de temps avant que le cortège prenne de l’ampleur. Tandis que les forces de l’ordre sont en nombre pour sécuriser la manifestations, les syndicats sont bien présents. 

10h20 : une partie de l’arrêté préfectorale suspendue

Plusieurs organisations avaient déposé hier un recours contre l’arrêté pris par le préfet de l’Hérault concernant l’accès à la manifestation limitée aux « adhérents, militants et sympathisants de l’intersyndicale » afin d’écarter, avait-il expliqué, « les membres des groupuscules d’extrêmes droites ». Ce point a été suspendu par le Tribunal Administratif de Montpellier. « Je prends acte de la décision du tribunal administratif qui suspend ce matin partiellement mon arrêté d’interdiction. L’essentiel me semble sauvegardé, la possibilité de protéger l’hypercentre de Montpellier » commente François-Xavier Lauch sur X en regrettant que « les mêmes qui depuis le 18 septembre critiquent ma prétendue inaction contre l’extrême droite me privent aujourd’hui d’un moyen de prévention de ces faits ».

10h : le parcours à Montpellier

Le cortège n’empruntera par le même parcours que le 18 septembre. Le point de départ est lui inchangé. Rendez-vous à 10h30 sur la place Albert 1er. La manifestation intersyndicale remontera le boulevard Henri-IV et descendra le boulevard du Jeu-de-Paume, la rue de la République et le Pont de Sète pour rejoindre le boulevard de Strasbourg puis l’allée Kléber, le quai Laurens, l’avenue du Pont-Juvenal et la rue Léon-Blum pour enfin arriver sur la place Zeus.

9h30 : mobilisation des forces de l’ordre

Des moyens importants sont engagés ce jeudi sur le terrain appuyé par trois compagnies républicaine de sécurité et des moyens de reconnaissance aérien. 350 policiers et gendarmes sont ainsi mobilisés à Montpellier ainsi qu’une centaine de sapeurs-pompiers du SDIS. 400 gendarmes sont prêts à être mobilisés dans le département. Le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch met ainsi en garde les personnes qui commettraient des débordements (violences, dégradations) : aucun trouble à l’ordre public et aucun blocage des voies de circulation ne seront tolérés. Des instructions strictes ont été communiquées aux forces de l’ordre pour empêcher toute situation de blocage, intervenir après sommations, prévenir les affrontements entre les groupes antagonistes et interpeller les fauteurs de troubles. Des contrôles sont opérés en amont des manifestations pour saisir le matériel susceptible d’être apporté par les fauteurs de troubles.

9h15 : les mobilisations dans l’Hérault

Plusieurs mobilisations sont prévues dans l’Hérault pour cette journée du 2 octobre :
– Montpellier : 10h30, place Albert 1er
– Béziers : 10h30, Bourse du travail
– Sète : 10h30, mairie
– Lodève : 11h, sous-préfecture
– Bédarieux : 10h30, maison des syndicats
– Ganges : 11h30, mairie
– Lunel : 11h30, place de la République
Le 18 septembre dernier, selon les syndicats, les 20 000 personnes ont été atteintes à Montpellier, 4 000 à Béziers et 1 500 à Sète. Pour la Préfecture, la mobilisation est en-deça des prévisions en ne pointant que 10 000 personnes à Montpellier, 1 600 à Béziers et 1 200 à Sète.

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9h : Pas de blocage routier et quelques actions dans les lycées

La Préfecture a activé le centre opérationnel départemental est activé à la préfecture depuis 7h. Aucun point de blocage routier n’est observé ce matin dans le département de l’Hérault. Certains établissements situés à Montpellier font toutefois l’objet d’actions localisées comme les lycées Jean Monnet et Frédéric Bazille provisoirement bloqués. Les lycées Joffre, Georges Clémenceau et Jules Guesde font l’objet de blocages partiels. Un CPE du lycée Jules Guesde a par ailleurs été blessé légèrement par l’arrachage de sa boucle d’oreille. Le lycéen présumé auteur de l’acte a été appréhendé sans incident. La Préfecture indique également que les policiers sont intervenus préventivement à l’université Paul Valéry à 6h pour empêcher la tentative de blocage des locaux.

8h30 : Des mesures contestées et expliquées

Le préfet de l’Hérault François-Xavier Lauch a pris plusieurs dispositions pour éviter tout débordement durant la manifestation. Le premier, comme lors de la précédente, sanctuarise l’Écusson. Le deuxième interdit « la présence de toute personne extérieure à la manifestation déclarée par l’intersyndicale, composée de ses adhérents, militants et sympathisants au sein du cortège ». Un dernier point qui a provoqué la colère de plusieurs syndicats. Le préfet explique qu’il concerne « les groupes extérieurs à la mobilisation déclarée pour le parcours de la manifestation, en vue de préserver la liberté de manifester. Et donc pour le dire plus clairement notamment les membres des groupuscules d’extrêmes droites pour lesquels l’action de la préfecture a été fortement sollicitée depuis le 18 septembre. Ce point a été exposé avec clarté hier en réunion préparatoire avec l’intersyndicale sans qu’il ne soulève d’objection ».

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