Le préfet de l’Hérault répond aux accusations concernant la manifestation du 18 septembre à Montpellier

Sep 27, 2025 | Montpellier

Le préfet de l’Hérault répond aux accusations contre les opérations de maintien de l’ordre des forces de l’ordre lors de la manifestation du 18 septembre à Montpellier.

Le préfet de l’Hérault précise ce qui s’est passé lors de la manifestation du 18 septembre à Montpellier. Selon certains enseignants, le syndicat SNES FSU et des élus, la députée socialiste Fanny Dombre Coste et le sénateur socialiste Hussein Bourgi, la police aurait sous-estimé des agressions commises aux abords du lycée Joffre.

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François-Xavier Lauch dément tout laxisme vis-à-vis d’un groupe suspecté d’être d’extrême-droite, détaille les interventions des forces de l’ordre, « depuis plusieurs jours, la préfecture est interrogée sur la manière dont un groupe qualifié « d’extrême droite » a agi lors de la manifestation (…) le préfet ne peut pas laisser prospérer les assertions tendant à laisser croire que ce groupe a été laissé libre d’agir sans surveillance, et que les forces ont agi de manière partiale ».

Dans un communiqué, le préfet fait la chronologie de cette journée du 18 septembre. Concernant les événements survenus aux abords du lycée Joffre, « les appels 17 ont été pris en compte et suivis par l’envoi d’une patrouille de police, et ce dès le début de la matinée. Quatre minutes après un appel 17 de 13h38, « des effectifs de police se sont déplacés suite à la présence d’un groupe d’une trentaine d’individus extérieurs à l’établissement, ils ont constaté le départ de ce groupe« . Le préfet précise « qu’aucune plainte n’a été déposée à ce jour pour ces faits ».

Sur la place de la Comédie par la suite, « une unité de force mobile a séparé deux groupes, dont le groupe pré-cité« . Les identités des individus ont été vérifiées et « un commissaire de police leur a demandé de se disperser« .

Enfin, concernant l’affrontement violent qui s’est déroulé place des Beaux-Arts dans l’après-midi, « il a été détecté en temps réel par la salle de commandement de la police, des effectifs (BAC + un peloton EGM), ont été diligentés sur place immédiatement« . Il n’y a eu aucune interpellation, le préfet l’explique par le fait que les forces de l’ordre sont reparties, la mission première étant de protéger l’Écusson. Sur ces faits, le Préfet réaffirme « sa détermination à ce que les auteurs soient identifiés et a demandé dès le 19 septembre une mobilisation prioritaire de la DIPN 34 sur ces faits« . Une plainte a été déposée ce vendredi matin.

Un point est fait sur les interpellations, 22 personnes interpellées, 18 gardes à vue réalisées ce 18 septembre. Parmi elles, trois peuvent être rattachées à des groupes issus de « l’extrême droite », indique le communiqué préfectoral. Des personnes qui ont été interpellées lors de contrôles préventifs en amont de la manifestation, à 10h15, à l’angle de la rue Saint-Guilhem et de la Place des Martyrs de la Résistance.