Immobilier. Savoie Mont-Blanc : comment se porte le marché de l’immobilier ?

Sep 23, 2025 | Non classé

Depuis le début de l’année, le marché de l’immobilier semble reprendre des couleurs, malgré des taux d’intérêt qui évoluent à la hausse en ce début du mois de septembre. En région Auvergne-Rhône-Alpes, les départements de l’Ain, de la Savoie et de la Haute-Savoie ne font pas exception et affichent des signes encourageants, comme le souligne la chambre FNAIM Savoie Mont-Blanc, qui vient de dévoiler ses tendances, à début septembre.

Sur les trois départements, la reprise est « encourageante » selon la FNAIM, grâce au retour des primoaccédants, qui bénéficient depuis quelques mois de la mise en place d’un PTZ élargi, mais également de prix qui affichent une certaine stabilité, en Savoie et Haute-Savoie, et une tendance à la baisse dans l’Ain (entre -5 et 10% enregistré à Bourg-en-Bresse).

En Savoie, les transactions en hausse

En Savoie, le marché de la transaction a retrouvé une bonne dynamique, dans le neuf, comme dans l’ancien, grâce au retour des primo-accédants et d’un rééquilibrage des prix. Les tarifs trop élevés ont été revus à la baisse, permettant à des biens qui n’arrivaient pas à trouver preneurs de se vendre à un prix juste.

Dans l’ancien, le DPE constitue désormais un critère regardé de près par les futurs acquéreurs, dont la moyenne d’âge a baissé en un an et se situe désormais entre 45 et 50 ans contre 50 à 55 ans auparavant, selon la FNAIM. Et si en Savoie le marché de la transaction est dynamique, il en va de même du marché de la location, qui reste « très tendu ».

En cause, le manque de petites surfaces à louer, convoitées par les étudiants, et une tension accrue depuis l’arrêt du dispositif de défiscalisation Pinel, fin 2024, qui concernait les investisseurs locatifs.

Dans l’Ain, un marché locatif dynamique

Dans l’Ain, le marché affiche une dynamique moindre, avec un marché de la transaction qui peine à véritablement redécoller. Il est tiré par un profil d’investisseurs et de retraités, mais également, dans une moindre mesure, par des primo-accédants. En revanche, la rareté de l’offre de location et la forte demande observée dans le département conduit à une forte dynamique sur le marché locatif.

La montagne dopée par les résidences secondaires

Enfin, la montagne tire également son épingle du jeu, avec une hausse du volume de transaction de 10% en 2025 et une hausse de prix de 2%. Le marché est tiré par une clientèle aisée, française, mais également britannique, suisse et belge, recherchant une résidence secondaire, notamment dans des domaines d’altitude, où la neige est encore garantie.