Du haut de ses trente ans d’existence et 90 licenciés, le Yoseikan Budo Saintonge est un club qui, sans faire de bruit, parvient à exister au milieu de l’importante offre en arts martiaux disponible à Saintes. L’association, présidée par Didier Martin depuis deux ans, dispense ses enseignements cours Genet et espère bien trouver un créneau dans le futur dojo/salle de combat, qui doit être livré en 2026.
Le yoseikan budo est « le tronc de tous les arts martiaux », présente Didier Martin. La discipline, affiliée à la Fédération française de karaté, combine l’usage des coups, des projections, des immobilisations, des clés, des étranglements et des armes (couteaux, sabres, boken). Ainsi listées, toutes ces possibilités peuvent effrayer, mais Didier Martin rassure. Ce sport s’exerce dans un cadre bien précis, avec des valeurs dont le respect de l’autre et, surtout, des anciens. Parce qu’il sollicite tout le corps et les sens, « il est très complet ». Le Yoseikan Budo Saintonge accueille des pratiquants de 7 à 84 ans.
« Chacun y va avec son niveau. La compétition peut être un objectif, mais elle n’est pas obligatoire »
Le club est présent à Saintes mais aussi à Saint-Porchaire. Le corps professoral compte sept entraîneurs : Gilles Chevrier, Anthony Vaudon, Sabine Potreau, Bernard Robelin, Patrick Campillot, Stéphane Lesigne et Didier Martin. À Saintes, les cours ont lieu les lundi soir, jeudi soir et samedi matin. « Le samedi matin, on fait cours avec les enfants et, en parallèle, cours avec les parents qui le veulent. » La formule fait partie de toutes les évolutions mises en place depuis deux ans, logo de l’association y compris.
Saintes : 500 places aux abords du futur complexe sportif des Boiffiers
L’aménagement des abords de la future salle de combat va coûter 550 000 euros. Reprises des trottoirs, voie partagée, matérialisation de places de parking…
« Chacun y va avec son niveau. La compétition peut être un objectif, mais elle n’est pas obligatoire », complète Didier Martin qui, avec son bureau, essaie de donner un coup de projecteur sur son sport. Le Yoseikan Budo Saintonge s’est fixé d’accueillir deux stages « conséquents » par saison. Des temps forts que le club essaie de financer à l’aide de partenaires privés. « Nous ne demandons pas de subventions. »
Renseignements au 06 21 96 56 51. Les deux premières séances de découverte sont gratuites.