EN DIRECT Grève du 18 septembre : suivez la mobilisation dans le Gard et Arles

Sep 18, 2025 | Gard

17 heures. C’est la fin de ce live, la manifestation à Nîmes est terminée. Au total, selon la préfecture du Gard, plus de 5 400 personnes ont manifesté dans le Gard en ce jeudi 18 septembre : 1 500 personnes à Alès, 400 personnes à Bagnols-sur-Cèze, 250 personnes à Uzès, 100 personnes au Vigan et 3 120 personnes à Nîmes. Aucun heurt n’est à déplorer. 

15h45. Manifestation intersyndicale à Nîmes : Nadège croit au pouvoir de la mobilisation. Les syndicats annoncent quant à eux 5 000 participants. 

15h25. « Lecornu est dans l’arène, vivement la Feria », les manifestants nîmois font le lien entre cette journée d’action et le premier jour de la Feria des vendanges. La préfecture du Gard annonce 3 000 personnes au départ de la manifestation à l’entrée des Jardins de la Fontaine. Le cortège doit emprunter l’avenue commerçante du Général Perrier avant le boulevard Amiral Courbet pour terminer devant la préfecture. 

15h17. Manifestation intersyndicale à Nîmes : Snes-Fsu entonne ses revendications sur le camion transformé en véritable scène de concert. 

15h. Manifestation intersyndicale à Nîmes : le cortège est lancé au départ des Jardins de la Fontaine et en direction de la rue Général Perrier

12h30. Toutes les manifestations de la matinée sont terminées. Aucun heurt n’est à déplorer, confie la préfecture du Gard.

Peu après midi : Arles, alors que le défilé de la manifestation intersyndicale venait de s’achever, trois hommes ont été blessés par balle en plein cœur de ville. Le pronostic vital de deux d’entre eux est engagé.

12h12. La mobilisation du 18 septembre se poursuit à Arles. Le cortège – ici place de la République – compte environ 1 000 personnes d’après les organisations syndicales, 800 selon la police.

11h47. À Alès, le cortège intersyndical se termine devant la sous-préfecture où plus d’un millier de manifestants ont descendu les rues de la ville pendant près de deux heures. 

11h44. Entre 180 personnes participent au défilé Viganais, fortement encadré par les gendarmes. La manifestation se disperse devant la sous-préfecture du Vigan. 

11h32. Les prises de parole ont commencé devant la sous-préfecture du Vigan. Justice fiscale, vraie rémunération du travail et défense du service public, « seul patrimoine de ceux qui n’en ont pas », sont les thèmes principaux

11h30. À Alès, le cortège de la manifestation remonte le long du boulevard Gambetta et va finir devant la sous-préfecture là où tout a commencé.

11h20. Les manifestants ont investi la place aux Herbes d’Uzès. Une assemblée générale va suivre.

11h05. À Arles, les manifestants sont rassemblés devant le kiosque à musique. Un tour de ville est prévu après les prises de parole des membres du mouvement Bloquons tout et des organisations syndicales.

Point de la situation à 11 heures

Selon la préfecture du Gard, la situation dans le Gard reste calme à ce stade : aucune dégradation ni événement notable ne sont relevés. 450 policiers et gendarmes sont déployés. Manifestations en cours. À Alès : 1 500 personnes. À Bagnols sur Cèze : 400 personnes. À Uzès : 250 personnes. Le Vigan : 100 personnes. Points de rassemblements. À Sommières : 6 personnes. À Nîmes : 15 personnes devant Keolis. Circulation et état des routes : pas de blocage à ce stade.

11 heures. À Uzès, les manifestants bloquent actuellement le rond-point du bas de l’esplanade. Entre 250 et 300 manifestants sont dans la rue.

uzès manif 18 septembre
Les manifestants bloquent un rond-point à Uzès
Photo Thierry Allard

10h55. La mobilisation grossit lentement devant la sous-préfecture du Vigan avant le départ du cortège vers la mairie. Près de 150 personnes sont présentes.

10h53. À Bagnols, le combat social continue. Près de 500 manifestants se sont rassemblés et défilent vers le rond-point de l’Europe. 

10h50. De nombreux manifestants sont rassemblés devant le kiosque à musique à Arles. Parmi eux, Sylvie, cheffe d’entreprise âgée de 30 ans : « C’est important d’être là aujourd’hui pour dire que je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se passe à l’échelle nationale et mondiale. Je suis militante pour la Palestine, mais ce n’est pas que ça, je ne suis pas d’accord avec tout ce qui se passe en France avec le gouvernement raciste, la domination des puissants etc. Aujourd’hui, on montre qu’on est unis. On veut faire croire que nous sommes des casseurs, qu’on est là pour brûler des poubelles, et cela, pour nous diviser. »

arles manif 18 septembre
À Arles, on manifeste surtout pour la Palestine 
Photo Stéphanie Marin

10h45. Début du rassemblement devant la sous-préfecture du Vigan.

manif le vigan 18 septembre
La manifestation va débuter au Vigan
Photo François Desmeures

10h45. Selon la préfecture du Gard, environ 1 500 personnes manifestent actuellement au quai Boisset-Sauvage, dans la capitale cévenole.

10h40. La manifestation intersyndicale, rejointe par de nombreux lycéens, s’est mise en marche à Uzès. « On en a assez, ce ne sont pas les Français qui sont responsables de la dette et qui doivent passer à la caisse, mais les 1 800 familles les plus riches qui veulent faire la loi, car on leur demande le minimum, 2% », lance le secrétaire de l’union locale CGT Philippe Alby, en faisant allusion à la taxe Zucman, défendue par la gauche.

10h35. Huit organisations syndicales « unies » pour cette mobilisation sociale à Bagnols. Après les discours de chaque représentant, direction le rond-point de l’Europe pour le cortège. Plus de 400 manifestants présents pour le moment. 

bagnols manif 18 septembre
La manif à Bagnols 
Photo Erwan Robert

10h30. À Alès, le cortège commence à s’élancer avec toutes les organisations syndicales présentes ce matin. 

10h25. Devant le lycée Gide, à Uzès, Lisandre, Lisa, Tosca et Elea participent au blocage : « On veut montrer notre mécontentement par rapport au gouvernement, au Président et à Parcoursup. On prépare le mouvement depuis deux semaines. » Cléo, lycéenne, prend la parole au micro pour évoquer la fatigue des lycéens, mais aussi Parcoursup, « un algorithme qui choisit où on va aller alors que c’est notre avenir. » La lycéenne dénonce aussi « les coupes budgétaires, avec des sorties scolaires supprimées et la baisse du Pass culture. »

uzès charles gide 18 septembre
Des lycéennes qui manifestent à Uzès
Photo Thierry Allard

10h20. À Arles, le lycée Louis-Pasquet est bloqué depuis 9 heures. Les lycéens de Montmajour ont rejoint ce point de blocage avant de se rendre au Kiosque à musique, point de départ de la manifestation. Ils réclament notamment de meilleures conditions de travail pour les professeurs et les élèves et dénoncent le coût trop élevé des repas.

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Les lycéens arlésiens rassemblés
Photo Stéphanie Marin

10h15. À Bagnols-sur-Cèze, union sacrée des syndicats au Monument aux Morts lors de la mobilisation sociale. 

9h54. À Uzès, le cortège de la manifestation intersyndicale rejoint le blocus du lycée Gide. « Depuis 7h30, une centaine de lycéens bloquent l’entrée principale. Nous laissons l’expression de la manifestation tout en ouvrant un deuxième portail pour permettre aux professeurs et élèves qui le souhaitent de travailler. La majeure partie des élèves et des professeurs sont en cours », tient à préciser le proviseur Samir Ziane. 

9h41. À Uzès, le lycée Charles-Gide est bloqué ce matin, dans le cadre de la journée nationale de mobilisation intersyndicale. Le cortège de la manifestation va bientôt les rejoindre.

8 heures. Depuis 6 heures ce matin, la préfecture du Gard a ouvert sa cellule de crise. Pour le moment, la mobilisation est moins animée que le 10 septembre dernier. À 8 heures, quelques rassemblements sont en cours : 25 personnes au lycée Philippe-Lamour à Nîmes, 15 personnes au dépôt Keolis, 15 personnes en partance depuis le parking de Gifi et 150 personnes réunies devant le lycée Gide à Uzès. C’est d’ailleurs de la cité ducale que la première manifestation du jour doit partir à 9h30. 

07h37. Après la journée « Bloquons tout » du 10 septembre, un appel national à la grève a été lancé ce jeudi 18 septembre par l’intersyndicale. Plusieurs manifestations sont prévues dans le Gard mais quelques actions de blocage, non déclarées, étaient aussi attendues. À Nîmes, devant le lycée Philippe-Lamour, les étudiants préparent leur action pour participer au mouvement social du jour.