Créée en 1982, la Fête de la musique, le 21 juin, est devenue une institution. Désormais, il y aura la Fête du sport. La première édition s’est déroulée dimanche, avec 4 800 manifestations dans toute la France. À Bordeaux, la manifestation avait pour cadre, de 10 à 17 heures, la placette de Munich, près des Quinconces.
Le grand public avait la possibilité de s’initier au tir sportif, à la pelote basque sur un fronton gonflable, à la savate sur un ring gonflable ou encore au golf. L’athlétisme, le cyclisme et le sport adapté avaient également leur stand. Bachir Bakhti, le préfet délégué à l’égalité des chances de la Gironde, s’est essayé au cécifoot avec deux joueurs de l’Unadev Bordeaux, vainqueurs en 2025 du championnat et de la Coupe de France, Mohamed Diagana et l’international tricolore Soufiane El Battachi.
Emmanuel Commissaire
Organisé par le Comité départemental olympique et sportif de la Gironde (CDOS), l’événement est financé par l’État. « Tous les 14 septembre, ce sera un formidable moment pour promouvoir le sport, vecteur de santé, de mixité sociale et d’intégration, souligne Bachir Bakhti. La Gironde compte 3 500 clubs et sections sportives, ce qui représente 400 000 licenciés ». Le CDOS souhaite que ce rendez-vous gagne en ampleur au fil des ans. « L’année prochaine, je voudrais que l’on fasse quelque chose de plus important », annonce déjà son président, Jean-Luc Bidart.
Ce lancement intervient dans un contexte où le sport ne paraissait pas vraiment à la fête. Avant le changement de Premier ministre, le projet de loi de finances pour 2026 prévoyait une baisse du budget du ministère des Sports de 18 %. « Le monde du sport est inquiet des baisses de subventions, convient Jean-Luc Bidart. L’héritage des Jeux existe dans les souvenirs, dans les infrastructures déployées en région parisienne, dans la construction d’équipements de proximité en Gironde, avec 105 opérations en quatre ans financées à hauteur de 5 millions d’euros. Une fois que c’est fini, on se trouve en difficulté. Mais il faut être optimiste ».