Par
Lucie Fraisse
Publié le
13 sept. 2025 à 7h18
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Le marché s’effondre depuis plusieurs années et les résultats du premier semestre 2025 ne rassurent pas les professionnels du secteur de l’immobilier neuf, à Toulouse et aux alentours.
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« Historiquement bas »
Selon l’Observer de l’immobilier toulousain, qui scrute tout au long de l’année le marché de l’immobilier neuf dans l’aire urbaine de la Ville rose, « les volumes restent sur des niveaux historiquement bas et continuent de diminuer. »
1430 logements neufs ont ainsi été mis en vente au premier semestre. C’est 16% de moins qu’au premier semestre 2024 et 35% de moins qu’au premier semestre 2023, et ce, même si le nombre de logements mis en vente a légèrement augmenté sur la seconde partie du premier semestre.
Les ventes sont en baisse
Côté ventes, la baisse est toujours en cours. 1000 ventes ont été enregistrées au premier semestre, soit 25% de moins que sur la même période en 2024.
À noter, 50% de ces ventes sont localisées sur Toulouse.
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La fin du dispositif Pinel en cause
La part des investisseurs est en chute libre : les ventes réalisées dans le cadre d’investissements financiers ont chuté de 69% par rapport au premier semestre 2024. Elles ne représentent plus que 20% des ventes nettes quand, au premier semestre 2021, elles portaient le marché, avec 60% des ventes.
Une baisse du nombre d’investisseurs qui peut s’expliquer par des taux d’intérêt relativement élevés, mais surtout par la fin du dispositif Pinel en décembre dernier. La fin de ce dispositif fiscal avantageux pour les propriétaires-investisseurs accentue clairement les difficultés du marché.
Peu de nouvelles constructions
Peu de nouvelles constructions ces derniers mois : les stocks de logements neufs s’affaiblissent donc.
« L’écoulement théorique s’approche des cinq mois, un seuil critique pour la fluidité des marchés », indique L’Observer.
Baisse des prix
Les prix continuent leur (légère) baisse, avec 4500 euros le mètre carré sur l’aire urbaine de Toulouse (-0,4% par rapport à la même période l’an passé). Sur Toulouse centre, les prix augmentent cependant, à 4840 euros le m², soit 3% de plus qu’au premier semestre de 2024.
« Portant sur un échantillon aussi restreint de vente, aucune tendance de fond ne peut en être conclue », nuance cependant l’Observer. À noter, quelques ventes sur des programmes de prestige, à prix plus élevés, peuvent avoir une influence sur le prix moyen observé.
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