10 septembre. Mouvement « Bloquons tout » dans la Drôme et l’Ardèche : revivez une journée de blocages et de manifestations

À Aubenas, des manifestants se dirigent en cortège du rond-point de Millet vers le rond-point Ponson, nécessitant la fermeture temporaire du tunnel de Baza, précise la préfecture. Un axe de circulation important dans le territoire.

Une quarantaine de manifestants s’est rendue devant les locaux du logisticien Amazon, en zone Sud de Montélimar, pour tenter de bloquer la circulation des camions. Mais la tentative a échoué, en raison d’une forte présence policière sur place. Le mouvement semble s’essouffler pour aujourd’hui.

A Aouste-sur-Sye, vers 16h, le magasin Intermarché a pu rouvrir. Ses accès ont été bloqués une grande partie de la journée.  

En Ardèche, au Cheylard,  vers 14 h 30, près de 200 personnes se sont réunies devant l’hôtel de ville. À l’issue des prises de parole sur les motifs de ce mouvement, un cortège s’est formé en direction de la déviation vers La Palisse et retour sur la place Saléon-Terras avant dispersion dans une ambiance bon enfant.

Enfin, à l’ESAT d’Empurany, certains salariés ont souhaité faire grève.

Loin de la tension valentinoise, la mobilisation a été faible à Romans-sur-Isère où une centaine de manifestants se sont rassemblés sous la Canopée située sur la place Jean Jaurès. Ceci après un début de polémique dans la matinée sur la question de l’accessibilité de cette place.

« Aujourd’hui était un temps d’échange et de partage mais aussi une bonne préparation pour le 18 septembre [date d’un appel à la grève national par l’intersyndicale, NDLR]. Ce que l’on souhaite, c’est que l’on puisse ancrer cette mobilisation dans le temps pour être entendus », martèle Regis Roussillon, délégué FSU.

Certains manifestants se sont rendus devant le commissariat de Valence pour demander la libération des personnes interpellées, notamment lors de l’intervention visant à déloger les occupants de la gare de Valence-ville.

Les gendarmes mobiles ont interpellé deux personnes lors de l’évacuation de la gare de Valence-ville, vers 14 heures.

Le trafic des trains doit reprendre dans les prochaines minutes.

Il n’y a plus de manifestation à Valence, seulement quelques membres de la CGT sur le parvis de la gare où les forces de l’ordre restent postées.

En revanche, des manifestants ont été signalés au péage de Montélimar sud, à Malataverne, donnant accès à l’autoroute A7. L’un de nos journalistes se rend sur place.

Par ailleurs, une action se déroule actuellement à Dieulefit. Quelques dizaines de manifestants se sont installés sur la place Chateauras.

La mobilisation s’est un peu réduite dans la capitale du Diois où se forment des groupes de travail (communication, restauration, action, etc.). Une assemblée générale a été annoncée à 17 h pour décider de la suite à donner au mouvement localement. 

Après une courte pause pendant le temps du déjeuner, la mobilisation a repris à Aubenas, un groupe s’est déplacé au magasin Intermarché, puis au Bricomarché pour continuer de protester.

«  Est-ce qu’on les attend ou est-ce qu’on part avant qu’ils arrivent ? » Cette interrogation vient d’être entendue à la gare de Valence-ville, occupée lors de deux actions consécutives vers 11h et vers 12h10, entraînant un arrêt de la circulation des TER et trains de marchandises.  

« Ceux qui sont là, ça risque de chauffer. On nous a informés que des forces mobiles vont arriver pour virer tout le monde. Ils risquent de charger », lance l’un des manifestants à un mégaphone, à 13h35.

Une bonne partie des occupants de la gare et des rails ont décidé de ressortir sur le parvis, rue Pierre Semard. D’autres personnes sont toutefois encore sur la voie ferrée.

Le Dauphiné Libéré est en mesure de confirmer que des gendarmes mobiles doivent venir renforcer les effectifs de la police nationale de la Drôme. Outre la situation à la gare de Valence-ville, les forces de l’ordre vont accentuer la sécurisation de deux autres points : la gare de Valence-TGV à Alixan et le péage de l’autoroute A7 à Valence sud.

À Annonay, la manifestation s’achève sur la place des Cordeliers, dans le centre-ville. Ici, un mini-big band est venu de Saint-Julien-Molin-Molette mettre l’ambiance.

Contacté par Le Dauphiné Libéré, le directeur du magasin Intermarché à Aouste-sur-Sye, Jimmy Grelet, indique que le supermarché sera ouvert de nouveau une fois la mobilisation levée au niveau du rond-point d’accès.

Côté manifestants, le temps est au pique-nique pour les quelque 250 personnes mobilisées. Le convoi devrait de nouveau converger vers le centre-ville de Crest dans l’après-midi avant de se retrouver à 18h au square de la gare.

« Ici, ce ne sont que des gens déterminés et en colère », remarque Hacine (nom d’emprunt), 18 ans, l’un de ceux qui bloquent les rails à la gare de Valence-ville pour la deuxième fois de la journée, à l’heure du déjeuner.

« Notre objectif, c’est de bloquer, pas de faire des dégâts ni d’être violent », soutient le jeune homme.

Les forces de l’ordre sont postées, en attendant un éventuel ordre d’intervention. La circulation des trains (TER et marchandises) est perturbée très fortement depuis 11h.

A la gare de Valence-ville, la situation semble être au statu quo. Les rails sont toujours occupés à l’heure du déjeuner. Environ 150 manifestants sont encore positionnés sur et aux abords de la voie ferrée.

Certains sont cagoulés, d’autres non, ils n’ont pas l’air d’être prêts à bouger. Ils réclament « la démission immédiate de Macron » et chantent « avec nous sur les rails ». Une fanfare est arrivée sur place pour faire la musique. Beaucoup de personnes se déclarent « antifascistes » et « contre l’extrême droite ».

La circulation des TER et des trains de marchandises est encore coupée dans les deux sens, confirme la SNCF. 

Ailleurs dans la Drôme, la situation est globalement plus calme qu’à Valence. A Montélimar par exemple, les manifestants débloquent petit à petit les Allées provençales pour s’installer au jardin public. Une assemblée générale va être organisée pour décider de la suite du mouvement.

Toutefois, à la sortie du village d’Aouste-sur-Sye, impossible d’emprunter la RD93 en direction de Crest et d’Intermarché.

Côté Ardèche, outre le point noir qu’est Aubenas avec un blocage partiel du trafic dans la zone commerciale, signalons qu’à Annonay un pique nique se prépare à l’heure du déjeuner sur la place des Cordeliers. D’autres manifestants se dirigent néanmoins vers la mairie à Annonay.  

A Privas,  il reste une centaine de personnes rassemblées à l’heure du repas partagé, d’abord au rond-point Pierre-Marie Chaix puis finalement décalé en bordure du centre médico-social.L a circulation a donc rouvert au rond point Pierre-Marie Chaix avant 13h. Le mouvement ne devrait pas aller plus loin pour aujourd’hui dans la ville préfecture de l’Ardèche.

A la gare de Valence, les accès aux quais sont désormais fermés au public après l’intervention de manifestants sur les voies.

Cette action a provoqué une interruption temporaire de la circulation des TER et des trains de marchandises dans la matinée.

Les trains, qui ont pris du retard, restent pour le moment à l’arrêt. Les voyageurs doivent se rendre à l’entrée principale, seuls ceux munis d’un billet seront autorisés à passer.

Devant la permanence du député UDR de la deuxième circonscription de l’Ardèche,  Vincent Trébuchet, le cortège scande : « Annonay antifasciste, Trébuchet casse-toi ».

A Privas, les manifestants ont investi le rond-point Pierre-Marie Chaix et c’est parti pour durer. C’est l’heure des prises de parole.

Comme à Montélimar ou Crest, on observe une certaine confusion dans les cortèges à Valence, les manifestations s’improvisant au fil des heures. Une partie de la foule a quitté la gare et pris la direction du centre-ville. Une centaine de manifestants ont décidé de se diriger vers l’hôtel de ville.

Des manifestants ont longé la rue Victor-Hugo, pour rejoindre le cortège principal. Ils ont tenté de pénétrer dans le restaurant McDonald’s en hurlant « Israël. Assassins. Complices ». Certains ont semble-t-il pu entrer mais ont rapidement pris la fuite. L’enseigne américaine est boycottée par certains car soupçonnée d’être un soutien d’Israël.

À noter qu’une action a été menée près  McDonald’s de la zone Sud de Montélimar, où quelques manifestants ont déployé une banderole devant l’enseigne. 

A Montélimar, un autre groupe de manifestants, composé d’une cinquantaine de personnes, s’est rassemblé devant l’agence du Crédit agricole, au niveau du rond point de la Légion d’honneur.

« Cette semaine, [la banque]a reconnu avoir organisé un montage financier appelé CumCum pour échapper à un procès » et va payer une amende de quelque 88 millions d’euros. « C’est le symbole d’une énième affaire, c’est un exemple de là où il faut aller chercher l’argent », lance Raphaël Pradeau, porte-parole national de l’association Attac.

Le mouvement intervient dans un contexte où le gouvernement demande des efforts supplémentaires aux Français pour boucler le budget.

Drapeau bleu-blanc-rouge flottant au vent accroché à son fauteuil roulant, Jean-Claude, pur Romanais, arpente le centre-ville pour exprimer sa colère. « Macron, il n’a rien fait de bon ! Et encore une fois, on prend les mêmes et on recommence. Ce n’est plus possible ! Il faut que ca change en 2027… »

« C’est pour vous qu’on fait ça », explique Julien à son fils qui l’accompagne dans les rues de Privas. Pour ce professeur qui travaille à Aubenas, la mobilisation privadoise est une bonne surprise. « Ce n’est que le début, prédit-il. Entre le 10 et 18, y a un bon couloir ! La nomination de [Sébastien] Lecornu [au poste de Premier ministre], ça a vraiment énervé les gens. »

Le cortège annonéen s’est divisé en deux. A la mi-journée, certains bloquent le rond-point entre l’avenue de la Gare et viaduc Daniel-Aimé à l’entrée d’Annonay. D’autres sont stationnés vers le lycée Boissy-d’Anglas.

Des chiffres viennent d’être donnés en ce qui concerne la fréquentation de la mobilisation à Aubenas : entre 800 et 1000 personnes selon la CGT, 750 selon les services de police.

Du côté de Privas, un premier comptage établit le nombre de manifestants entre 400 et 500.

Selon la SNCF, suite à la présence de manifestants sur les rails à la gare de Valence ville, le trafic des TER est coupé dans les deux sens de circulation.

Contactée par le Dauphiné libéré, la SNCF confirme que la circulation des TER et des trains de marchandises est coupée dans les deux sens pour une durée indéterminée suite à la présence de manifestants sur les voies à la gare de Valence-ville.

Le TER 17613, dont le terminus est la gare de Valence-ville, a été stoppé à la gare de Valence TGV. Les 25 voyageurs de ce train doivent être pris en charge par un car.

À Montélimar, lors des prises de parole, un militant a expliqué que « c’est difficile de fédérer autour des actions, car il y a des prises de risques ». Un rendez-vous est donné à midi au jardin public pour décider d’actions concrètes à venir.

Le rond point Kennedy a été tenu quelques minutes et il est désormais libéré. Le cortège se dirige en direction du palais des congrès puis du jardin public.

C’est un peu le même constat à Crest. Le tracteur de la Confédération paysanne de la Drôme vient d’arriver ;  une centaine de personnes l’attendait au Champ-de-Mars. Le rond-point de la place de la Liberté est bloqué, la circulation interrompue, le temps de « réfléchir » à la suite de la mobilisation.

À Crest, le convoi de la Confédération paysanne emprunte les bords de Drôme. La circulation se fera donc à allure d’escargot sur cette portion de la D93 qui mène jusqu’à l’Intermarché d’Aouste-sur-Sye.

À Pierrelatte, devant la cité scolaire Gustave-Jaume, une prise de parole a été faite par un lycéen dans la matinée. Selon lui, « les élèves ne cessent d’accumuler les lacunes pour cause de classe surchargée et des cours en visio qui nous servent de bouées éclatées, des professeurs absents. Aujourd’hui, je parle au nom de tous les lycéens qui subissons ce système éducatif détérioré. »

« C’est bien qu’ils voient ce que c’est une manifestation dès le plus jeune âge », déclare Sophie, 33 ans, dans le cortège Bloquons tout à La Voulte-sur-Rhône, venu avec ses enfants 5 et 7 ans. « C’est le seul moyen qu’on a pour s’exprimer et rassembler les gens. »

À Romans-sur-Isère, c’est toujours le calme qui règne… Les protestataires ont prévu de se rassembler à partir de 12h30 sous la nouvelle Canopée. Un nouvel équipement situé sur la place Jean-Jaurès dont l’accès a été interdit par la mairie aux manifestants. Une décision qui déplaît fortement au Parti communiste français (PCF) et au syndicat FSU qui dénoncent une « nouvelle manœuvre de [la maire DVD] Marie-Hélène Thoraval, pour brider la liberté d’expression à Romans ».

La FSU, qui a déposé une demande pour le mercredi 10 à 12h30, se voit donc « interdite de manifestation », comme nous l’a signifié le directeur de la police municipale. La préfecture, de son côté, n’a pas interdit ce rassemblement et reste sur l’idée qu’il s’agit du domaine public. Par ailleurs, la mairie communique sur le fait que l’usage de la Canopée sera payant à partir du 1^er octobre, ce qui suppose qu’en septembre c’est possible et gratuit ! « La mairie anticipe donc sur cette date dans le seul but d’interdire, l’expression publique des syndicats et des citoyens », estime un syndicat.

À Valence, plusieurs personnes se dirigent actuellement vers la gare ferroviaire, avenue Pierre-Semard, avec pour intention « de la bloquer ».

Des manifestants se trouvent actuellement sur les voies de chemin de fer.

Le départ de la 2^e étape du Tour cycliste féminin de l’Ardèche sera bien donné à 13 h 10 depuis Saint-Rambert-d’Albon, vient de confirmer Louis Jeannin, le directeur de la course.

Après un entretien en visio avec les services de la préfecture ce matin, l’organisateur tente donc sa chance et maintient le tracé prévu. L’arrivée doit être jugée à Saint-Donat-sur-l’Herbasse vers 16 h 10.

À Montélimar, le parvis du théâtre se remplit. L’ambiance est calme. Dans la foule, il y a quelques syndicalistes, des militants, des Gilets jaunes, mais aussi des personnes qui viennent « pour la première fois » manifester, exprimant un « ras le bol général ».

Quelques automobilistes donnent des coups de klaxon en guise de soutien. Des prises de parole sont prévues.

La manifestation a officiellement démarré à Aubenas, un cortège se dirige actuellement vers le rond-point de Millet où un barrage filtrant perturbe le trafic depuis l’aube :

Le rond-point entre Chabeuil et Crest sur la RD538 qui dessert aussi Malissard et La Baume-Cornillane, a accueilli seulement deux tracteurs à l’appel à mobilisation de la Confédération paysanne.

Ils convergent vers Crest, au Champ-de-Mars, pour rejoindre la Caravane paysanne où doivent se retrouver les agriculteurs qui devaient partir de Die et de Puy-Saint-Martin. Toutefois, à Puy (est de Montélimar), notre correspondant n’a pas vu de véhicule au point de rendez-vous.

Personnes âgées, étudiants, membres de syndicats, militants associatifs… À Valence, ils sont des centaines à s’être réunis sur le parvis de la gare et à crier « démission Macron », à 10h10.

Une banderole en faveur de l’action de blocage nationale a été déployée en face de la gare routière d’Annonay. Le monde commence à arriver.

25 salariés d’Iveco bus se dirigent désormais vers la gare routière pour rejoindre un rassemblement. Beaucoup font grève à leur domicile. Iveco bus est le premier employeur d’Ardèche avec plus de 1250 salariés, selon un délégué syndical.

À Montélimar, les premiers manifestants commencent à se rassembler devant le théâtre municipal. Ici, le rendez-vous a  été donné à 10 heures aux personnes qui souhaitent se mobiliser.

Une cinquantaine d’élèves se sont mobilisés devant la cité scolaire Camille-Vernet à Valence.

L’action qui a débuté à l’ouverture des portes, à 8 heures, s’est achevée vers 9h30, sans empêcher lycéens et collégiens d’accéder à l’établissement.

Certains élèves avaient prévu de rejoindre la manifestation au départ de la gare de Valence.

Une cinquantaine de jeunes sont réunis devant le lycée Marcel-Gimond d’Aubenas. Les manifestants sont postés devant l’entrée de leur établissement avec de nombreuses pancartes et de la musique. L’accès aux classes n’est toutefois pas entravé.

À Valence, la circulation est fluide, que ce soit sur la rocade, au plateau des Couleures ou en centre-ville. La situation pourrait toutefois évoluer, puisqu’un rassemblement est prévu à 10h10 devant la gare de Valence ville.

Aucun des ponts sur le Rhône entre Serrières/Sablons et Tournon/Tain n’a été bloqué jusqu’alors. Le plus gros des travailleurs a pu rejoindre son boulot sans encombres. Les quelques ralentissements habituels ont été constatés autour de la gare de péage de l’autoroute A7 à Chanas.

Un barrage filtrant est également en cours à Rosières, dans le sud de l’Ardèche, au niveau du rond-point d’Intermarché sur la RD 104.

Une trentaine de manifestants est sur place, puis les rangs ont été gonflés à 70. Les gendarmes de la compagnie de Largentière sont mobilisés.

Au rond-point, les clients du supermarché ne peuvent pas entrer mais la voie est libre pour les livreurs. 

Pas de blocage pour le moment sur le chantier de la déviation de Saint-Péray, les pelleteuses sont à l’œuvre pour avancer le diagnostic archéologique.

Hier mardi, trois personnes ont été interpellées sur le site de la déviation de Saint-Péray, aux abords d’un bois occupé par les opposants au projet. 

A Die, un regroupement d’agriculteurs devrait partir en tracteur vers 9h30 pour rejoindre le mouvement qui prend forme sur Crest, d’après les informations du correspondant du Dauphiné Libéré sur place.

Une dizaine de salariés de la société Iveco Bus se tiennent devant l’entrée principale de l’entreprise spécialisée dans la construction d’autobus et d’autocars. Les employés arrivent au compte-gouttes pour faire grève.

En raison des manifestations et des blocages, dont l’ampleur reste encore relative ce matin,  le maintien de la 2^e étape du Tour cycliste féminin de l’Ardèche ce mercredi 10 septembre entre Saint-Rambert-d’Albon et Saint-Donat-sur-l’Herbasse est évoqué ce matin à 9 heures en préfecture de la Drôme.

D’ores et déjà, la préfète a annoncé aux organisateurs que la sécurisation de l’étape ne pourra pas être assurée par les forces de gendarmerie compte tenu de la situation. Néanmoins, le parcours de l’étape pourrait être modifié et le dispositif de sécurité assuré par l’organisateur.

Il n’y a pas, pour le moment, de bouchons sur les accès routiers autour du bassin romanais. La circulation reste fluide. On note toutefois la présence de gendarmes au rond-point de Pizançon. L’ambiance est calme aux abords des lycées de la ville de Romans.

À Crest, une distribution de tracts est en cours au niveau des intersections avec le pont Mistral puis un rassemblement s’est organisé sur le parvis de la gare ferroviaire aux alentours de 8h, où une centaine de manifestants se sont donné rendez-vous pour se rendre dans la matinée vers un hypermarché de la ville.

A Davézieux, près d’Annonay, le rond-point dit des gilets jaunes n’est aucunement occupé à 8h30. Quelques pancartes et palettes témoignent d’une lutte passée. C’est une bonne nouvelle pour les travailleurs, ce rond-point étant un axe stratégique pour entrer dans le bassin d’Annonay par l’est.

À Die, notre correspondant vient de passer devant la cité scolaire où il a aperçu une cinquantaine d’étudiants rassemblés devant le portail. Pour l’instant, tout est calme. Il relève la présence d’une vingtaine de gendarmes.

Un blocage est en cours devant le lycée Gustave Jaume à Pierrelatte, en présence de grévistes et sous la surveillance de la gendarmerie. Une annonce est prévue à 9h45 devant l’établissement en présence de lycéens.

Entre Valence et Le Pouzin, rien à signaler sur les routes. Entre 7h30 et 8h, ça roulait sur la Lacra (le contournement de Valence) de même que sur l’autoroute A7. Il n’y a pas davantage d’action constatée dans le secteur de Montélimar, ni sur l’A7 ni sur les routes secondaires. 

Avec l’arrivée de renforts, les manifestants bloquent désormais la majorité des accès du rond-point de Millet, utilisant des caddies de supermarché et des véhicules pour couper l’accès.

À Aubenas, la mobilisation a commencé depuis 7 heures sur le rond-point de Millet. Pour le moment, les manifestants organisent un barrage filtrant sur quelques entrées du giratoire, en attendant d’être rejoints par plus de personnes.