Il ne faut jamais se fier aux débuts languissants d’une chanson. Elle peut vous porter vers des sommets d’ironie et de pêche. Ainsi, Les Désirs fatigués des navires d’argent de Keren Ann commencent tout doucement. Et l’artiste de dégainer son arme secrète : l’art de tourner une chanson. Compositrice hors pair et parolière inspirée, elle imprime sa marque sans effort apparent. La mélodie décolle, les paroles se corsent, la chanson fait sourire, méditer, elle balance entre humour et tendresse. Dans la belle moisson des neuf titres de Paris Amour, son nouveau disque (Believe), c’est l’une de celles que l’on retient, comme Henri Salvador avait retenu en 2000 Jardin d’hiver, qu’elle lui avait écrite avec Benjamin Biolay.
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