Publié le
11 sept. 2025 à 16h20
C’est devenu le plus grand événement organisé en Essonne. Du vendredi 12 au dimanche 14 septembre 2025, l’ex-base aérienne 217 au Plessis-Pâté et à Brétigny-sur-Orge accueillera la 4e édition de la Fête de l’Humanité depuis son retour dans le département. Comme pour les éditions précédentes un important dispositif de sécurité va être déployé tout au long du week-end 24 h sur 24.
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« La plus grande ville de l’Essonne »
« C’est la plus grande ville de l’Essonne durant le week-end avec 80 000 à 110 000 visiteurs attendus chaque jour avec un camping plus grand que de nombreuses villes du département et des milliers de véhicules à gérer », rappelle Frédérique Camilleri, la préfète de l’Essonne.
Ainsi, comme pour les éditions précédentes, l’objectif principal des services de l’État sera de protéger les personnes et les biens des différentes menaces qui peuvent les concerner.
Le dispositif de sécurité doit notamment prendre en compte le risque terroriste (la France est toujours en plan Vigipirate urgence attentat), les violences sexuelles mais aussi la délinquance de droit commun comme les vols, les bagarres à l’intérieur de la fête ainsi qu’aux abords pour arriver jusqu’au lieu des festivités.
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Des routes sous étroite surveillance des gendarmes
« Notre contrat, c’est que l’ensemble des visiteurs puissent être en sécurité de leur entrée dans le département jusqu’à leur départ », résume Frédérique Camilleri qui met en avant l’enjeu de la gestion de l’afflux de circulation et de la foule au regard du réseau routier existant autour de l’ancienne base aérienne 217.
Comme chaque année, il faudra un peu de patience aux festivaliers arrivant par la route pour accéder au site. Une grande partie des effectifs de gendarmerie engagés (250 par jour) seront sur déployés sur les principaux axes concernés pour gérer l’afflux d’automobilistes.
La Fête de l’Humanité en chiffres
La Fête de l’Humanité c’est :
– 50 hectares
– 5 entrées
– 300 stands
– 17 000 campeurs
– 300 camping-cars et des milliers de véhicules
– 80 000 à 110 000 visiteurs attendus chaque jour
« Notre mission est de fluidifier le trafic mais aussi prévenir les risques d’accident, en particulier la nuit où l’on rencontre des personnes qui vont traverser les routes départementales à pied comme la D19, la D312, la D31 », détaille le colonel Olivier Langou, commandant du groupement de gendarmerie de l’Essonne.
Une politique de tolérance zéro sera appliquée contre le stationnement sauvage. L’an dernier plusieurs dizaines de véhicules présentant un danger, car mal garés, avaient été envoyés à la fourrière selon le patron des gendarmes du département.
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Des policiers déployés dans les RER, les navettes et l’itinéraire piéton
S’ils seront aussi présents sur les routes (notamment la CRS autoroutière sur la N104), les policiers de l’Essonne (75 par jour), eux, seront principalement engagés pour la sécurisation des cheminements piétons et des navettes gratuites entre la gare de Brétigny et l’entrée principale de la Fête de l’Humanité.
« Des agents de la préfecture de police de Paris avec des effectifs de la Sûreté ferroviaire sécuriseront les transports en commun qui amèneront les participants depuis la capitale », complète Jean-Marc Lucca, directeur interdépartemental de la police nationale de l’Essonne.
À noter, face à la saturation du stationnement sur le site des festivités, les organisateurs ont mis en place cette année un renforcement du nombre de navettes ainsi qu’un plus grand cadencement des RER D entre Paris et la gare d’Orangis Bois de l’Épine où descendent les festivaliers.
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Une brigade de gendarmerie éphémère
Sur le site, un poste de commandement regroupant les services de l’État, la police, la gendarmerie, les secours ainsi que l’organisateur doit permettre de gérer tout évènement amené à se produire durant le week-end.
Les festivaliers, eux, pourront, si besoin, solliciter 24 h/24 la brigade de gendarmerie éphémère qui cette année a été déplacée de manière à être davantage visible. Il sera possible d’y signaler des faits, d’y déposer plainte et d’être aidé par les militaires.
« L’an dernier, nous n’avons eu qu’une dizaine de faits signalés, ce qui est assez faible. Mais, cette proximité nous permet aussi d’être proactifs en lien avec les agents de sécurité privée du site pour intervenir rapidement en cas de fait répréhensible », assure le colonel Olivier Langou.
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Un hélicoptère et des drones survoleront le site
Face à l’étendue du site, des moyens aériens importants seront déployés pour permettre aux forces de l’ordre de disposer d’une vue globale sur l’activité du site. La gendarmerie fera voler un hélicoptère ainsi que des drones équipés de caméras.
Avec les drones qu’engagera également la police, ce seront les seuls engins volants autorisés à survoler le périmètre de la Fête de l’Humanité et ses abords.
Alors que l’évènement se tiendra deux jours seulement après la première journée « Bloquons tout », les services de l’État n’anticipent pas de mobilisation similaire ce week-end.
« Quel que soit le type de menace, des blocages, l’empêchement d’accéder à la fête par exemple, elle fera l’objet d’une réaction de notre part, souligne toutefois la préfète de l’Essonne. L’objectif est que ça se passe aussi bien que les trois éditions précédentes qui ont été un succès ».
Pour plus d’informations sur les modalités d’accès au lieu de festivités, rendez-vous sur le site internet de la Fête de l’Humanité.
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