Des appels à « tout bloquer » dans le pays ce mercredi 10 septembre 2025 ont été lancés depuis cet été sur les réseaux sociaux en réponse aux économies voulues par le gouvernement. Dans l’Hérault, à Montpellier, des affrontements opposent bloqueurs et forces de l’ordre.
Grèves, fermetures de commerces, boycott de la consommation, manifestations, blocages d’établissements scolaires, de routes et/ou de sites stratégiques : le mouvement citoyen « Bloquons tout » du 10 septembre est protéiforme et différents appels ont été lancés ces dernières semaines sur les réseaux sociaux, sans que quiconque puisse prévoir l’ampleur de la mobilisation. Le point dans l’Hérault.
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L’essentiel
- Les manifestants font face aux forces de l’ordre au rond-point des Près d’Arènes depuis 6h15 mercredi matin
- Des mouvements sont constatés autour de l’université Paul-Valéry et à Sète
- Une manifestation est annoncée à 11h place de la Comédie à Montpellier
- Le préfet de l’Hérault indique que les moyens sécuritaires déployés sont « importants »
La mobilisation
Au rond-point des Près d’Arènes, les premiers manifestants, une centaine selon le reporter de ICI Hérault sur place, sont arrivés vers 6h30 pour bloquer le passage, provoquant quelques bouchons. Les forces de l’ordre interviennent pour dégager la voie.
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Les manifestants, jeunes pour la plupart selon le reporter d’ICI Hérault sur place, utilisent tous les moyens à leur disposition pour bloquer la circulation, mais sont délogés à chaque fois par les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de matraques.
A Montpellier toujours, la circulation est très compliquée dans le secteur Alco à hauteur de Sanofi, avec des blocages, ainsi que dans le secteur des Hôpitaux, du côté de la faculté de médecine.
La circulation est également très difficile à Sète, où il est très compliqué de rentrer dans la ville. Les cars scolaires sont aussi impactés, notamment à Balaruc-les-Bains.
Les autorités s’attendent ce mercredi à des actions diverses allant de blocages de gares, de raffineries, d’axes de circulation, à des opérations de sabotages de radars automatiques ou des manifestations classiques. Les services de renseignements soulignent la difficulté à anticiper un mouvement « horizontal » et sans chef.
