Clap de fin plutôt positif pour la 76e édition de la Foire-Expo de La Rochelle. Grâce à une amélioration des conditions météo sur le dernier week-end, le nombre de visiteurs a enfin connu le sursaut escompté. Car malheureusement le constat est là : ces dernières années, la fréquentation de la Foire-Expo est en berne.
« Depuis que la Foire-Expo a été délocalisée à Châtelaillon-Plage, il y a trois ans, le nombre de visiteurs n’a cessé de diminuer d’année en année, regrette Thierry Gaillard, président de la foire. Malgré tout, des affaires sont conclues, des ventes se font, des contrats sont signés. Sinon les exposants ne reviendraient plus, ça ne serait pas rentable pour eux. »
Des exposants globalement mitigés, déçus de la nette baisse de fréquentation. À l’image de ce concepteur de cuisines, qui déplore le manque de visiteurs, probablement expliqué en partie par un tarif d’entrée trop élevé, associé à une météo défavorable cette année. « L’année dernière, nous avons eu beaucoup plus de monde, mais il faut dire que chaque jour un groupe de population avait son entrée gratuite. Cette année, le pic de visiteurs en semaine a eu lieu lundi, seul jour de gratuité, accordée au plus de 60 ans. »
Malgré un problème de superficie et une météo peu clémente durant la majorité de la foire, les exposants ont eu le plaisir d’accueillir un grand nombre de visiteurs sur le dernier week-end. De quoi réjouir et soulager son président. « Le dernier week-end a rattrapé le premier, qui a vraiment été catastrophique en termes de fréquentation, confie-t-il. Je n’ai pas les chiffres comptables, mais de ce que j’ai pu observer et des échos que j’ai eus jusqu’à présent, la zone gastronomique dans sa globalité a bien marché, notamment les marchands de vins et de champagne. »
Une édition 2025 qui se conclut donc sur une note positive, même si l’avenir de la Foire-Expo reste incertain. « Sans exposant, il n’y a pas de foire, je tiens vraiment à leur rendre hommage pour leur gentillesse de revenir malgré trois dernières années particulièrement difficiles », conclut Thierry Gaillard.