La CGT spectacle du Gard s’inquiète pour l’avenir du secteur. Le syndicat craint que le spectacle vivant ne pâtisse des nouvelles coupes budgétaires prévues dans le budget du ministère de la Culture.
Les artistes et acteurs du monde culturel gardois inquiets pour leur avenir. En raison notamment des nouvelles coupes budgétaires prévues dans le budget du ministère de la Culture. C’est ce que craint Élodie Guizzard, de la CGT spectacle.
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« Ça va avoir un impact sur la création confie-t-elle. Parce qu’on n’est pas dans la logique de rentabilité du gouvernement. Ça va contre la pensée unique qu’il est en train de développer. La culture, comme la santé et l’éducation sont les premières choses qu’il attaque. C’est éminemment politique. Un monde sans culture, c’est une dictature, pour moi. Mais je crois que je ne suis pas la seule à le penser. »
Il n’y a pourtant jamais eu autant de spectacles lors du dernier festival d’Avgnon. Plus de 1.800 spectacles programmés. Une vitrine qui ne reflète pas forcément la réalité selon Élodie Guizzard. » L’envers du décor n’est pas très reluisant. Les salaires sont très bas. Dans certains endroits, les gens ne sont même pas payés. Les compagnies s’endettent. Pour être actrice, on travaille de plus en plus dans des conditions budgétaires qui sont très très difficiles.
Heureusement que c’est un métier passion, mais à un moment, il faut manger et payer le loyer. » Sa crainte aussi, que le statut des intermittents ne soit remis en cause. »C’est un statut qui les gène dans leur logique. Il sera attaqué à un moment ou à un autre. » Des craintes que les artistes comptent bien exprimer dès la rentrée.