
Philippe Ménard/SO
Les 350 musiciens sont arrivés le 29 juillet à Pons. Depuis, c’est répétition générale, le matin, de 9 heures à midi. L’après-midi, les groupes s’éparpillent en Charente-Maritime, Charente et Gironde pour assurer un total de 65 concerts. Ils font un peu de tourisme, travaillent leur propre répertoire, jouent puis rentrent au lycée Émile-Combes de Pons. Là, souvent, ils ressortent les instruments pour un grand bœuf international…

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Sacrés Croates
Maylïs Queuille-Huard s’occupe des Croates de l’orchestre Vallis Aurea, de Pozega. « Ce sont eux qui ouvrent le bal et ils tiennent jusqu’au bout de la nuit ! Ils dégainent leur tambura, une guitare traditionnelle, plus vite que leur ombre. Ils sont là pour la musique et pour l’échange culturel. Ils sont très gentils, accueillants, ils m’ont intégrée au groupe. »

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Alice Grandgeorge, 20 ans, a endossé ce même rôle de déléguée après avoir vécu le festival avec un trio de flûtistes, l’an passé. « C’était une super expérience. Toute l’année, on travaille tout seul, et là, c’est hyper concret, dans des lieux nouveaux. On partageait les concerts avec un trio américain, et on a intégré des pièces communes. C’est toujours bien de découvrir d’autres manières de jouer, d’aborder la musique. Je suis contente de permettre à d’autres de le vivre », confie cette Parisienne.
Intense vie nocturne
L’échange va parfois au-delà de la musique. En 36 éditions, il y a eu un certain nombre de couples et de bébés dont la graine a germé aux Eurochestries. « Il y a une devise qui dit que tout ce qui se passe aux Eurochestries reste aux Eurochestries », sourit Aimeric Van Iseghem. Ce tromboniste de 24 ans assure la mission de délégué d’orchestre depuis quatre ans. Il est aussi devenu coordinateur du comité de jeunes, des musiciens du monde entier qui œuvrent pour le festival.

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« Ici, j’ai appris d’un point de vue professionnel comment fonctionne l’organisation d’un événement, la communication, le lien avec les élus… Cela m’a servi pour monter des tournées au Japon, en Pologne, en Suisse avec mon ensemble. Le réseau me permet aussi de voyager chez des gens de confiance. »

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« J’aime voyager, rencontrer des nouvelles personnes et jouer de la musique. Ici, il y a tout ça en un seul endroit. Et le pineau ! »