Marans : une zone de rencontre neutre inaugurée à la gendarmerie

Juil 24, 2025 | Royan

Après Saint-Jean-d’Angély, Lagord et Marennes, c’est sur le parking de la gendarmerie, avenue de la Gare, que la quatrième zone de rencontre neutre a été inaugurée le lundi 21 juillet dernier. C’est un lieu d’échange sécurisé pour les parents qui ont une garde partagée d’enfants.

Éric Marchal, adjoint à la mairie, a déclaré que « c’est un lieu sécurisé pour les échanges d’enfants de parents divorcés, mais également pour les échanges pour la vente de particulier à particulier ».

Arnaud Laraize, procureur de la République auprès du tribunal judiciaire, espère moins d’actions en justice en soulignant : « Je félicite la mairie et la gendarmerie pour la mise en place de ce lieu de rencontre sécurisé, une initiative qui évitera les conflits, plutôt sur une mesure préventive, et réduira les saisines. »

Un sentiment partagé par le commandant du groupement de la gendarmerie du département, le colonel Johanne Gojkovic-Lette, qui remercie les efforts consentis pour sécuriser la remise des enfants, car, pour lui, « cela va diminuer la violence ».

Concernant le choix des zones de rencontre neutre, il répond : « Il faut des critères de faisabilité, comme un parking devant la gendarmerie avec une caméra et un bouton d’appel d’urgence opérationnel 24h/7j ».

Il annonce que « les deux prochaines zones de rencontre neutre sont les gendarmeries de Saujon et d’Angoulins-sur-Mer ».

Brice Blondel, le préfet, a tenu à mettre en avant toutes les avancées en matière de protection, aussi bien pour les enfants que les femmes victimes de violences intrafamiliales, en annonçant : « Nous enregistrons beaucoup de résultats. Il y a deux nouveaux intervenants sociaux qui ont pris leurs fonctions, portant le nombre total à neuf sur le département, ce qui place la Charente-Maritime comme le premier département en termes d’intervenants sociaux. Nous mettons aussi en place d’autres actions pour lutter et prendre en charge les femmes victimes de violences, comme l’augmentation de places pour les femmes victimes et pour les auteurs de violences. » [1].

Ces zones de rencontre neutre sont listées par le procureur lors du jugement.