Des trafiquants de drogue stockaient à Aix-les-Bains des armes, de la drogue et du cash dans un appartement de la commune. Deux personnes impliquées ont été arrêtées à Marseille mis-juillet et la troisième à Aix-les-Bains. Ils seront jugés le 15 septembre prochain.
C’est une opération d’ampleur qui a nécessité la mobilisation de nombreux corps de la police nationale. Des domiciles d’Aix-les-Bains ont été perquisitionnés cette semaine : de la drogue, des armes à feux et 14.000 euros en billets ont été retrouvés.
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Un renseignement anonyme
L’opération n’aurait jamais pu avoir lieu sans l’aide d’une taupe, rappelle le communiqué de la police nationale : « un renseignement anonyme relatif à un trafic de stupéfiants sur le Quartier aixois de Marlioz » est transmis courant juin aux enquêteurs d’Aix-les-Bains. Ils commencent à rassembler des informations sur le réseau. Deux personnes ressortent, les principaux impliqués, ainsi qu’une nourrice, un individu chargé d’abriter à son domicile la drogue, les armes à feux et l’argent issu du trafic. « Une ubérisation de l’activité« , c’est-à-dire une vente de la drogue par livraison, avec frais de livraison intégré, est découvert : il s’étend jusqu’en Haute-Savoie.
Après un mois d’enquête, le mardi 15 juillet, une opération de démantèlement est lancée, avec l’accord du procureur de la République à Chambéry. Les enquêteurs d’Aix-les-Bains s’appuient sur « l’antenne du Raid à Lyon, renforcée par des effectifs de Bièvre, des renforts de Chambéry, et Grenoble, et de la police municipale d’Aix-les-Bains« . Dans les trois appartements, la police découvre « 1,5 kg de produits stupéfiants : de la résine et herbe de cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy, ainsi qu’un fusil à pompe, un révolver, et plus inquiétant un chargeur de pistolet mitrailleur » ainsi que 14.000 euros dans les domiciles des deux principaux suspects, absents lors de l’intervention.
Fuite à Marseille
Ils ont fui jusqu’à Marseille. La BAC de la cité phocéenne est donc prévenue, les surveille puis les interpelle. Placés en garde à vue, les trois suspects, de 21 ans à 57 ans, sont présentés ce vendredi 18 juillet au tribunal judiciaire de Chambéry. « Deux d’entre eux ont été écroués dans l’attente de leur jugement renvoyé au 15 septembre. La troisième personne était quant à elle placée sous contrôle judiciaire« , précise le communiqué.